Courtier

Spécialiste financier, le courtier construit des contrats adaptés à ses clients, évalue des risques, fixe des prix et indemnisations. Il est à l'avant-poste de l'innovation dans le domaine de l'assurance ou de la bourse. Très exigeant, hautement compétitif, le métier attire des candidats résistants au stress, en quête de défis permanents.

Quelles sont les missions du courtier ?

Le courtier assure à ses clients les meilleurs transactions financières. Qu'il opère dans le domaine de l'assurance, de l'immobilier ou de la bourse, il est l'interlocuteur entre un vendeur et un acheteur, en charge de trouver les meilleurs "deals" pour ce dernier.

Au quotidien, il se tient donc informé des cours et des actualités, qu'il analyse pour ensuite formuler des préconisations. La valeur de son travail repose donc sur son sens de l'anticipation.

Quelles sont les compétences attendues ?

Le courtier possède avant tout de solides compétences commerciales : il est à l'aise avec les chiffres, doté d'un bon relationnel et d'un grand sens de l'initiative. Il sait parfois se montrer adaptable, voire créatif, pour répondre aux problématiques des clients.
Parmi ses principaux outils au quotidien, le courtier peut compter sur sa persévérance, ainsi qu sur une très bonne résistance au stress et à la frustration.

Curieux, le courtier est un expert qui actualise ses connaissances en permanence. Il suit ainsi le cours de la bourse et du marché de l'immobilier.

Bon à savoir : la détention d'un permis B est apprécié des recruteurs.

Les avantages et les inconvénients du métier de courtier

Quelles formations pour devenir courtier ?

Si le métier de courtier est traditionnellement accessible dès le niveau Bac+2, la forte concurrence entre les candidats pousse aujourd'hui ces derniers à obtenir des diplômes de niveau Bac+5.

Niveau 5 (Bac+2) :

• BTS Assurance
• DUT CJ (carrières juridiques)
• DEUST Banques : organismes financiers et de prévoyance, à  l'Université d'Auvergne

Niveau 6 (Bac+3) :

• Licence pro Assurance, banque, finance : chargé de clientèle
• diplômes de l'ESA (école supérieure d'assurances)
• diplômes d’écoles de commerce
• diplômes des instituts des assurances, à Paris 1, Aix-Marseille 3 ou Lyon 3

Niveau 7 (Bac+5) :

• Master pro Assurance, Enass Paris
• Master pro Assurance et gestion du risque, Paris Dauphine
• Master pro Assurance et analyse financière, Le Mans
• Master pro Droit des assurances, La Rochelle et Poitiers

Quel est le salaire du courtier ?

Difficile d'évaluer le salaire moyen du courtier tant celui-ci est variable.
En effet, la rémunération du courtier se compose d'une part fixe (généralement faible) et d'une part variable sanctionnant les ventes réalisées. Cette dernière constitue la majeure partie de la somme finale.

Autrement dit, le salaire d'un courtier dépend fortement de son expérience et de l'étendue de son portefeuille client. Il augmente donc sensiblement au fil des années, passant de 2500€ mensuels environ pour un profil débutant à près de 4000€ par mois en cours de carrière. Les courtiers les plus habiles perçoivent des rémunérations plus élevées encore : entre 5500 et 6000€ mensuels.

Quelles sont les évolutions de carrière ?

Le courtier expérimenté gagne en importance au sein du cabinet qui l'emploie, tout d'abord en décrochant des contrats stratégiques, puis en devant collaborateur. Il peut également postuler auprès d'un cabinet de taille plus importante.

A terme, et après avoir développé un solide carnet d'adresses, le courtier peut se lancer à son compte et ouvrir son propre cabinet de courtage.

Qui emploie des courtiers ?

Le courtier travaille traditionnellement pour le compte d'un petit cabinet de courtage de moins d'une dizaine de salariés.

De plus en plus, cependant, le secteur voit se développer d'énormes cabinets internationaux comptant plusieurs centaines de salariés. Ces à ces derniers que l'on doit aujourd'hui la plupart des recrutements de courtiers.

Bon à savoir : s'il exerce en indépendant, le courtier doit s'inscrire au registre du commerce et des sociétés. Son inscription est soumis à la validation d'une des conditions suivantes :

• la validation d'un stage professionnel d'une durée minimum de 150 heures
• une expérience de 2 ans minumum en tant que cadre (4 ans pour les non-cadres) auprès d'un courtier ou un agent général d'assurance
• la  détention d'un diplôme niveau master.