Conseiller Fiscal

Le conseiller fiscal est un expert des impôts, des réglementations et normes fiscales. Il met se savoir au service de l'entreprise qui l'emploie pour lui permettre d'optimiser ses placements et d'éviter des redressements. Un métier stratégique réservé aux candidats rigoureux et impartiaux.

Quel est le rôle du conseilleur fiscal ?

A mi-chemin entre le service comptabilité et le service juridique, le conseiller fiscal optimise les politiques financières de l'entreprise. Autrement dit, il étudie les réglementations en vigueur pour permettre à son employeur de payer le moins d'impôts possible tout en restant dans le cadre légal.

Au quotidien, les missions du conseiller fiscal consistent donc à :

• exposer au client les meilleures stratégies économiques pour sa structure
• veiller à garder l'entreprise en accord avec la réglementation actuelle
• conseiller la direction sur la pertinence des grandes évolutions stratégiques : fusion, rachat, restructuration...

En cas de redressement fiscal, le conseiller fiscal monte les dossiers pour défendre les intérêts de l'entreprise.

Quelles sont les compétences attendues ?

Avant toute chose, le conseiller fiscal présente un goût prononcé pour les chiffres ainsi que de très solides compétences en économie, comptabilité, droit des entreprises, mais aussi en géopolitique et commerce international.

Pour suivre l'évolution des réglementations, le conseiller fiscal est nécessairement adaptable, réactif et curieux. Il peut avoir à faire preuve de créativité pour saisir certaines opportunités. Une excellente résistance à la pression est indispensable.

En contact avec des interlocuteurs variés et nombreux, le conseiller fiscal jouit d'un excellent relationnel. Pour défendre ses stratégies, il doit user de pédagogie et d'un grand sens de l'écoute. Il inspire confiance par sa transparence, sa rigueur et son intégrité.

Compte tenu de la dimension internationale des grands groupes, la maîtrise de l'anglais et des outils informatiques  est aujourd'hui indispensable.

Les avantages et les inconvénients du métier de conseilleur fiscal

Quelles formations pour devenir conseiller fiscal ?

Hautement technique, le métier de conseiller fiscal requiert la validation d'un diplôme de niveau 7 (Bac+5) minimum.

Parmi les cursus recommandés, citons :

• la double formation, à l'université et en école de commerce. Idéale pour valoriser une connaissance poussée à la fois en théorie financière et organisation pratique du monde de l'entreprise.
• le Master spécialisé. La filière peut être, au choix : droit et procédure fiscale de l'entreprise, droit-économie-gestion, fiscalité internationale, droit des affaires....

A noter : à l'issue du Master 1, le candidat peut postuler au CAPA (certificat d'aptitude à la profession d'avocat). Délivré par les CRFPA (centre régionaux de formation à la profession d'avocat), il se prépare en 18 mois d'alternance entre cours théoriques et mise en pratique sur le terrain.

Quel est le salaire du conseilleur fiscal ?

Le salaire du conseiller fiscal est à la hauteur de ses responsabilités dans l'entreprise. Déjà élevé en début de carrière (2500€ mensuels pour un premier poste), il augmente ensuite sensiblement jusqu'à atteindre une moyenne de 4500€ par mois en cours de carrière.

Cette rémunération peut être plus importante encore si le conseiller fiscaliste exerce en indépendant ou acquiert le statut d'associé dans un cabinet de consulting.

Quelles sont les évolutions de carrière ?

Le conseilleur fiscaliste peut décider de valider le CAPA (certificat d'aptitude à la pratique d'avocat) afin de devenir avocat fiscaliste. A terme, il peut prétendre diriger le service juridique de l'entreprise qui l'emploie.

Après de nombreuses années d'exercice au sein d'un même cabinet, un conseiller fiscal peut acquérir le statut d'associé. Il participe alors aux décisions stratégiques et augmente sensiblement ses prétentions salariales.
Les conseillers fiscaux les plus expérimentés et entreprenants peuvent quant à eux décider d'exercer à leur compte, en indépendant.

Tout au long de sa carrière, le conseiller fiscal peut valider des formations complémentaires pour augmenter son expertise dans un domaine précis : fiscalité internationale, impôt particulier...

Qui emploie des conseillers fiscaux ?

Les compétences du conseiller fiscal sont recherchées par :

• les grands groupes et les grandes entreprises
• les cabinets de consulting.

Après plusieurs années d'exercice, le conseiller fiscal peut également se mettre à son compte et lancer son propre cabinet, seul ou avec des associés.