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Parce qu'un jour on aura tous 50 ans...

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Profil LinkedIn de Margaux Gilquin

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Margaux Gilquin, 55 ans, a subi comme beaucoup un licenciement économique après 10 ans passés dans la même entreprise. Contrainte de quitter la région parisienne, elle est au chômage depuis maintenant 8 ans, entrecoupés de CDD et de reprises d’activités de courtes durées. Elle nous partage son témoignage de candidat en recherche d’emploi à plus de 50 ans. Bien plus qu'un cas individuel, elle donne la parole à cette "décennie de l'enfer".


Le parcours de Margaux est des plus classiques. Comme pour tous, rien ne la prédisposait au chômage. Margaux a commencé à travailler jeune, à 18 ans. Elle s’est ensuite formée, pour atteindre un niveau BAC +3 à 34 ans. Aujourd’hui, elle connaît la galère de la fin de droits et des inquiétudes financières qui vont avec.


Dans sa lettre ouverte au Président, relayée par le Huffingtonpost, elle représente la « décennie de l’enfer », comme elle l’appelle. Cette génération dite « senior », placée littéralement entre le marteau et l’enclume. D’une part, l’allongement de la durée de travail et le recul de l’âge de départ à la retraite. De l’autre, une confrontation brutale au chômage de longue durée, dans un contexte de concurrence forte entre candidats. « Il me reste plus de dix ans d'activité. D'un côté, je suis trop vieille pour les entreprises, de l'autre trop jeune pour avoir une retraite ».


De manière plus générale, plus de 42% des personnes seraient au chômage depuis plus d’an. Parmi elles, les seniors seraient particulièrement touchés. 6 personnes de plus de 50 ans sur 10 seraient au chômage.
Le contrat de génération, créé initialement pour faciliter l’embauche des seniors de plus de 55 ans et des jeunes de moins de 26 ans, s’est avéré au final peu porteur. Le Code du travail (art L.1132-1), lui, stipule qu'aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise [...] en raison de [...] son âge. Le Code pénal (art 225.1) stipule que l'âge est un critère de discrimination. Malgré tout, une forme de discrimination liée à l'âge se poursuit.


Comme nous le rappelle Margaux, l’un des avantages d’un salarié de plus de 50 ans est la disponibilité. Plus d’enfant en bas âge à charge, la disponibilité est plus importante. L’une des craintes des recruteurs est liée à l’adaptabilité, tant au niveau d’une hiérarchie plus jeune qu’à l’arrivée des nouvelles technologies. Pourtant, cette génération a bien su évoluer au travers des décennies passées. Quid également des transmissions inter-générations lorsque l'on exclut les quinquas !


Pour notre témoin, Margaux, "il y a urgence !". Elle est l'auteur du livre Le dernier salaire (chronique d'une quinqua en fin de droits) aux éditions Xo documents. Elle nous transmet avec beaucoup d'émotions, de colère et d'humour son parcours pour rebondir.

Parce qu'on est tous concernés par ces questions, un grand merci Margaux !


Pour avoir des propositions de solutions, la rédaction vous conseille :

Expérimenté, dois-je postuler à des offres qui demandent moins d'expérience ?

Des trous, des petits trous dans mon CV

Comment avoir (enfin) des réponses à mes candidatures ?


Vous pouvez également nous envoyer vos questions à monconseiller@jobijoba.com, nous sommes là pour vous aider.

le 20/06/2016

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29 commentaires

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oui je suis absolument d'accord avec vous je suis dans cette situation en France on aide les réfugés et les Français on les laisse dans leur MERDE !!!! et aprés on vous dit acheter Français !!!!!! alors recruter des Français NON !!!!!!

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Absolument d'accord avec ce triste constat, je suis dans cette situation à 56 ans. J'ai travaillé pendant 30 ans puis écartée volontairement du monde du travail à 51 ans...Depuis je galère avec des petits CDD et période chômage, sans pouvoir me projeter dans un avenir terrifiant, sans pouvoir aider mes enfants, notamment ma fille étudiante qui galère aussi , sans vacance, sans sortie. Nous faisons partie des sacrifiés ; nous devrions nous excuser d'être encore là, de vouloir travailler et de vouloir continuer à vivre. L'Histoire dira la barbarie dans laquelle la société d'aujourd'hui aura été propulsée par des choix politiques qui sacrifient une part toujours plus grande d'individus. Alors quand on est atomisé par l'exclusion sociale parce que jugé trop vieux, trop vieille, périmé(e) , et même munis de diplômes (j'ai un bac + 8) jugés eux-aussi inutiles, on se retrouve au bord du gouffre. Hélas, moins il y a de "vieux" au travail, moins les "jeunes" sont heureux dans leurs emplois. Le plein emploi des seniors n'est pas antagoniste avec le plein emploi des jeunes, bien au contraire. Il semble que notre modèle a choisi de sacrifier les plus fragiles. Qui s'intéresse aux femmes "âgées" et désocialisées ? Nous ne sommes pas des pots de yaourts,ni des boites de conserve : tout être humain a besoin d'une place dans la société, jeune ou vieux,sinon, à quoi sert -il d'avancer ? A 'Auschwitz, les nazi jugeaient qu'au dessus de 40 ans, on ne valait plus rien : est-ce cette société que nous voulons ?

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Oui je suis tout à fait d'accord avec Margaud car je suis dans le même cas qu'elle et l'on se rend bien compte que l'âge est un handicap ! J'ai 55 ans depuis près de 2 ans au chômage et en fin de droits ! Je postule tous les jours à plusieurs annonces qui entrent de mes compétences mais rien en retour ! Ou un mail type " malgrè tout l'intérêt que représente vote CV blablablbla" C'est Honteux ! Même pour être caissière on ne veut pas de vous ! Alors que l'on nous dise de ne plus postuler car l'on ne trouvera rien vu notre âge et que l'on nous mette à la retraite directement ! Effectivement on se rend bien compte que toutes les sociétés sont dirigées par des 50 ans minimum ! Comme je dis il faudrait les virer aussi ces gens la puisqu'à 50 ans nous ne sommes plus bon à rien ! Le monde est à refaire !

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J' ai lu avec intérêt votre article. J'ai d’ailleurs acheté le livre de Margaux GILQUIN. Je suis en train de le lire. Ce n'est pas un roman, je puis vous l'assurer. C'est mon quotidien. J'ai l'impression de lire mon histoire. Je suis heureuse si en ayant acheté son livre je peux mettre "un peu de beurre dans ses épinards". Merci à elle de parler de" nous", les chômeurs avec des mots simples. Je vais avoir 60 ans à la fin de l'année et j'ai été licenciée le 31 01 2016. No comment.

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Dans une société du paraître, il faut à tout prix une belle entreprise qui renvoie une image dynamique, jeune, branchée. Qu'il est loin le temps où on privilégiait l'expérience, où on cultivait la passation de pouvoirs et de savoir-faire patiemment ! À une époque pas si lointaine, il était important de mélanger les générations pour insuffler une culture d'entreprise, la solidifier au travers des expériences, de la maturité et de la jeunesse à la fois. C'était un tout harmonieux. Ce temps là est révolu. Place au jeunisme ! Dans un pays où avant 25 ans, vous êtes considérés trop jeune, et après 45 ans vous êtes trop vieux, les places sont chères pour cette société du paraître ! Une hérésie de n'offrir que 20 ans de challenges à des salariés dont on réclame plus de 40 ans de cotisations pour espérer une retraite un jour ! Oui aujourd'hui, les effets de mode, et la dure loi de l'offre et de la demande font que les cabinets de recrutement n'osent le dire, mais ils privilégient les trentenaires. Sauf qu'on n'a pas toujours trente ans. Et après ? Après, me direz-vous, c'est vogue la galère ! Dans son livre "Le dernier salaire", Margaux Gilquin, touchante quinquagénaire au parcours professionnel tout à fait honorable, explique les humiliations des rendez-vous dans les cabinets de recrutement, les mots qui tuent comme "Les neurones diminuent passé 50 ans", "Vous avez l'âge de mes parents" et bien d'autres encore du même acabit. Au chômage à 48 ans, et après 1.500 CV envoyés en 8 ans, la voilà toujours sur la touche à ne rien y comprendre... Son témoignage ici sur ce site ne peut que m'interpeller. Alors, les quinquas out of fashion ? Has been ? Pas créatifs et vendeurs les "vieux" ? Petite revue d'effectif à l'attention des recruteurs : - James Cameron bat tous les records en faisant le plus gros succès du box office mondial en 2009 avec "Avatar". Il a alors 55 ans ! - Steven Spielberg réalise le plus gros succès de recettes du cinéma avec 900 millions de $ grâce à "Jurassic Park". La même année, il réalise aussi "La liste de Schindler" le film le plus primé de l'histoire du cinéma ! Il a alors 47 ans. - Les acteurs français les plus "bankables" actuellement sont Gérard Depardieu (67 ans), devant Kad Merad (52 ans) et Dany Boon (49 ans) - Les cinq auteurs les plus prolifiques en France à ce jour (qui donc rapportent le plus à l'industrie du livre) sont Guillaume Musso (42 ans) devant Marc Levy (54 ans), Michel Bussi (51 ans), Michel Houellebecq (60 ans) et Delphine de Vigan (50 ans). - Les 40 entreprises du CAC 40 sont toutes dirigées par des hommes et femmes qui ont largement plus de 40 ans ! La majorité d'entre eux a, du reste, plus de 50 ans (Carlos Ghosn, Martin Bouygues, Bernard Arnaud entre autres). Le plus âgé d'entre eux étant Maurice Levy (70 ans) - Les plus gros vendeurs de CD en France depuis le début de l'année sont Renaud (63 ans) devant Florent Pagny (54 ans). - En politique, le Président Hollande a 61 ans, son premier ministre Valls a 53 ans. Le président de l'assemblée nationale, Claude Bartelone a 65 ans, celui du Sénat, Gérard Larcher a 67 ans. Doit-on s'attarder sur les chefs de partis ? Nicolas Sarkozy (61 ans), Marine Le Pen (47 ans), Jean-Christophe Cambadelis (65 ans) ... Alors, si les neurones disparaissent soi-disant passé cinquante ans, force est de constater qu'aujourd'hui, ce ne sont pas les jeunes qui mènent le monde ! Peut-être qu'il serait bon se s'en rappeler au moment de recruter une pièce maîtresse dans les rouages d'une entreprise. Recruteurs, méditez sur ce proverbe d'un sage : "L'Homme jeune marche plus vite que l'ancien, mais l'ancien connait la route." Proverbe africain

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Margaux Gilquin - le 02/07/2016

Merci, je me sens tellement moins seule merci...Eric !

Anne-Julie, Jobijoba - le 01/07/2016

Eric, merci pour ce beau commentaire qui nous pousse à réfléchir !

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Pareil pour moi. On m'a même dit lors d'entretiens que mon âge poserait un problême. Combien d'entretiens j'ai fait, et combien de kilomètres parcouru, pour voir la mine déconfite des employeurs devant un "vieux". C'est vraiment caractéristique de ce pays de petits esprits, coinçés dans leurs préjugés. On ne peut que leur souhaiter la même chose à ces employeurs qui détestent les vieux. En tous les cas moi oui. Sinon, je ne vois qu'une solution. Que les quinquas puissent créer leurs entreprises, leurs emplois et n'embauchent que des quinquas. Car s'il faut se battre on peut le faire... Mais ce petit pays en a-t-il le "courage" ? En tous les cas cela donne un bonne idée de la mentalité des employeurs français. Non ?

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Bonjour Vero et à tous les quinquagénaires qui connaissent cette épreuve du chômage ,destructrice tant physiquement que moralement. A toutes et à toutes je dirai qu'il ne faut pas perdre espoir et que quelque part un emploi vous attend.C'est une course au trésor qui s'étale sur le temps , une course de fond qui nécessite d'utiliser les bons outils adéquats dans sa recherche active d'emploi. Le tout au départ est de se poser les bonnes questions à savoir : 1) Ai je un projet professionnel et comment vais je faire pour le mettre en application(les outils que j'utilise sont ils appropriés dans ma course au trésor)? 2) Mon CV a t il besoin d'être relooké tant dans la forme que dans le fond? 3) Quel est mon Savoir (mon domaine de compétences ,mon savoir Faire (l'application de mes compétences) et mon Savoir Etre (quelle relation ai je avec mon entourage et comment je suis percu(e) dans mon milieu professionnel? 4)Dans quel type de culture d'entreprise aimerais je travailler 5) Et pourquoi pas ne pas rencontrer spontanément(via une petite enquête personnelle) des gens en poste en se présentant comme quelqu'un qui se renseigne sur un poste bien précis(bien souvent au bout de cet entretien informel les gens sondés ouvrent leur carnet d'adresses et communiquent 2 ou 3 contacts parce qu'ils vous auront perçus en tant "qu'offreur de services" 6) Mon carnet d'adresses (professionnelles et dans mon entourage est il bien actif et suffisamment étoffé? A travers ces quelques préconisations je ne prétends pas détenir la vérité mais je tiens en tant que bénévole spécialisé dans la recherche et la réinsertion professionnelle vous faire profiter de mon expérience et de mon vécu (licenciement sec à 56 ans après 14 ans de forte implication professionnelle). J'ai survécu à ce passage difficile et je renvois maintenant l'ascenseur de la vie en tant que bénévole. En conclusion ne restez pas seul et n'hésitez pas à parler dans votre entourage de votre recherche d'emploi. Contactez l 'association SNC (Solidarités Nouvelles contre le Chômage ,implantée sur toute la France et qui saura dans une phase d'écoute et d'accompagnement vous donnera des chances supplémentaires de retrouver un emploi . Toutes mes pensées sincères vous accompagnent. Patrick

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Zazou95 - le 28/06/2016

Merci pour m avoir communiqué le nom de l association j ai cherché sans rien trouvé juste pour parler je ne veux pas d un psy mais de quelques personnes qui connaissaient nos parcours des plus de 50 ans sans emploi a qui mon entourage dit "profite tu peux te reposer, faire plein de choses" mais qui ne se rendent pas compte que le travail c est aussi des relations sociales et que non rester à la maison cela n est pas fait pour tout le monde

Margaux Gilquin - le 27/06/2016

Bonjour Patrick, Comme j'aurais aimé rencontré quelqu'un comme vous suite à mon premier licenciement ! Je pense que j'aurai beaucoup moins "galéré". Merci à vous de nous insuffler de l'espoir. Cordialement, Margaux

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54 ans, infirmière. J'ai changé volontairement de structures: privées, publiques, associatives. J'ai changé aussi assez souvent de spécialités : médecine, soins palliatifs, chirurgies, domicile, psychiatrie, gérontologie (EHPADs), pour garder la capacité d' adaptabilité ds tous les secteurs.. au cas où.. Après un burn-out très sévère (heures supp.+++), jamais payées, jamais récupérées, car pas assez de personnel... et pour être sûre que les patients étaient bien soignés... Un secteur qui recrute dit-on!?? Non plus maintenant ou que des jeunes. L'expérience on s'en fout. Puis un burn-out n'est pas reconnu par la loi.. refusé en 2015 par le Sénat. Le stress, alors que j'ai une nature mince,m'a fait prendre du poids.. maintenant sans travail depuis plus de 2 ans, je regarde dès que je me lève toutes les opportunités possibles. J'ai déménagé sur un secteur plus porteur. Même constat : on ne vous le dit pas clairement : mais votre âge et votre stature ne plaisent pas.. Encore moins la peine de chercher à faire reprendre une quelconque ancienneté. . Alors que jusqu'à 45 ans, je n'avais aucun pb avec ça. Aujourd'hui on vous accueille comme si vous étiez un martien.. Pas de retraite avant 70 ans. Je n'ai plus envie de me battre, plus envie de refaire du sport: j'ai le sentiment que ça ne sert à rien. J'en arrive à me dire que continuer à vivre ne sert à rien... quand on voit toutes " les usines à vieux" , où le manque de personnel est crucial.. Cette société a très bien compris que " Les vieux" ça rapporte... c'est devenu un super bisunness. On leur pique tout ce qu'ils ont. On a mis un fric Fou pour refaire ts les établissements.. avec de beaux matériaux.. et tout bien aux normes.. Mais le personnel ne suit pas.. Juste un beau bâtiment pour attirer.. Mais une fois entrés tous nos vieux se voient dilapides, dépouillés de tout ce qu'ils ont sans avoir en échange l'écoute et le temps dont ils ont besoin.. les soins à la chaîne et déshumanisation au profit de la rentabilité. TOTAL: ÉCOEURÉE PAR CE SYSTEME.. PAR LA VIE.. Plus de 50.. ouais c'est nomansland.. DÉSERT. . PEU IMPORTE L EXPERIENCE.. ON S'EN FOUT.. PAUVRE SOCIÉTÉ. .

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Il est difficile à 50 ans de rebondir même quand on ne fait pas son âge. Avec des compétences , Il y a comme une discrination ou un je ne sais quoi qui nous repousse, l'âge ??? 😀

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il faut révolutionner le système : comment cotiser plus longtemps si à 50 ans on nous enlève notre droit au travail ????

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J'ai lu avec attention l'article ainsi que le témoignage et j'ai cru me reconnaître. Pourtant j'ai 47 ans le mois prochain et je vis la même situation que Margaux. Après un licenciement de 24 ans dans la société familiale ou j'étais secrétaire, je me suis orientée vers le métier de la vente car malgré des formations pendant 1 an, personne ne m'a ouvert les portes. Je passe de CDD en CDD d'une durée maximum de 3 mois mais cette année je n'ai travaillé que 4 semaines. C'est l'enfer, déjà mentalement car on a l'impression d'être un déchet de la société et financièrement car en Septembre je n'aurais plus de droit de chômage et je vais avoir le RSA. Il me reste encore 15 ans à travailler et je pense ne jamais y arriver. Je ne loupe jamais une offre d'emploi. Chaque matin, c'est la première chose que je fais en me levant. Je suis inscrite dans 12 agences d'intérim et 15 sites de recherche d'emploi. A chaque offre, je cours pour me présenter mais l'âge y est pour beaucoup. Ils ne veulent pas des jeunes, 20 ans pas d'expérience mais après 40 ans on ne veut plus de nous non plus. J'ai demandé un rendez vous en Mai avec ma conseillère Pôle emploi, elle m'a dit que je méritais le CDI vu les démarches que je réalise mais n'a pas de solution pour moi "vous faites tout ce qu'il faut faire, je ne peux rien vous dire de plus !". Bravo la France, Merci Mr HOLLAND, vous avez soit disant réduit le chômage sauf que vous avez débloquer d'importantes sommes d'argent pour mettre ces chômeurs en formation. Ils ne font plus parti de la catégorie chômeurs ils sont en formation. Pour en finir, 4 ans de dur calvaire où l'on perd toute assurance, toute confiance en soi et on ne pense plus qu'à ça ! Se lever le matin est devenu difficile, mais surtout se dire que l'on arrive au RSA , c'est se sentir diminuer psychologiquement et se sentir bonne à rien. J'ai même essayer de répondre à des offres pour mettre en rayon, hôtesse de caisse. La réponse est le manque d'expérience, il est difficile d'avoir de l'expérience en tout ! Le monde du travail est devenu plus qu'exigeant et lorsque vous serrez la main au recruteur, d'entrée si vous lui plaisez vous avez toutes vos chances, sinon on ne regarde même pas vos compétences. J'ai 47 ans mais en paraît beaucoup moins, je pratique le sport et je suis fine, jolie visage et bien, même cela c'est pénalisant à cause de la jalousie des femmes. Je pourrais faire comme Margaux, en écrire un roman sauf que j'ai perdu tous mes repères et ma force en me disant que je ne vaux rien. Bon courage à tous ceux qui vivent mon calvaire, sauf que le courage, il s'est envolé depuis longtemps.... Véronique

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Margaux - le 27/06/2016

Merci de votre témoignage. Et dans quelle branche exercez vous ? A bien vite,

lallumette - le 24/06/2016

Je suis plus âgée j'ai 56ans j'ai été treize ans ds la même entreprise j'ai être licenciée du jour au lendemain sur le coup j'étais choquée de leur comportement j'ai baisser les bras et puis j'ai commencé à postuler et depuis je n'ai que l'embarras du choix j'ai même refuser des emplois mon cv attire énormément les recruteurs ds mon métier il y a manque de personnel avec expérience ç un atout et de plus la vocation d'exercer dans ce métier ce n'est pas donner à tout le monde car on voit no de maladies alzeimer skysophrenie. .. donc il faut être bien ds sa tête et ce n'est pas toujours évident bon courage à toutes celles qui se demotivent queque soit l'âge il faut toujours positiver même après plusieurs échecs hier j'étais choquée de mon licenciement et violences conjugales plus je voulais avancer plus les portes sr refermaient aujourd'hui je m'en suis sortie en quittant la région que je résidait .

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-la loi anti-discrimination n'est pas appliquée par l'état. Rien ne serait plus facile que l'inspection du travail vérifie les registres entrées/sorties des entreprises et sanctionne sévèrement ceux qui sur un an par exemple n'ont pas recruté de seniors. Faute d'une action sur les entreprises, les cabinets de recrutement ne sélectionnent pas les CV des seniors meme très compétents et ne sont pas, également, santionnés pour celà. Celà veut tout simplement dire que nous ne vivons plus dans un état de droit (un état qui fait appliquer ses lois)-A chacun d'en tirer les conséquences, mais il faut savoir que faire porter la charge des cotisations sociales (santé, chomage, et retraite) à une classe d'age réduite (25/45 ans) aura pour conséquence directe le non-paiement des retraites et l'accroissement des cotisations pour les actifs ce qui vu la pyramide des ages (x2 des personnes >70 ans à l'horizon 2025), est tout simplement une pure folie car celà va créer des tensions sociales terribles entre les classes d'age . Il serait tellement plus simple de faire travailler les seniors dans l'entreprise jusqu'à 65 ans voire plus avec des aménagements (temps partiel, salaire révisé etc...) Quant au phénomène de jeunisme directement issu de la révolution digitale et qui ferait que les seniors seraient moins agiles, moins flexibles moins ceci ou celà c'est une pure connerie qui n'est que le résultat d'une manipulation politique qui voudrait que la révolution numérique soit l'avenir du monde, alors qu'elle ne va qu'incrémenter la dépendance voire l'aliénation de chacun au système (big brother) selon le principe de l'analyse de vos performances et de votre rejet du système pour telle ou telle raison dont vous ne serez plus maitre: (société de l'exclusion de l'autre et non du lien à l'autre)- Pour en terminer la soit-disante flexibilisation du travail (plateformes de compétences, management de transition etc..) n'est qu'une tentative de la part des entreprises (les plus cyniques) de se débarasser de leurs couts salariaux en externalisant leur appel à compétences, résultat de la financiarisation à outrance de l'économie et de l'abandon par les entrepreneurs (en particulier les trentenaires) du role social de l'entreprise. La situation actuelle des seniors en chomage de longue durée, exclus de la société et abandonnés par l'état ne doit donc pas surprendre-Elle n'est que le premice de cette société de l'exclusion de l'autre, qui se prépare,sous l'égide de la financiarisation à outrance (maximalisation des profits pour l'actionnaire), et la bénédiction de l'état qui a depuis longtemps abandonné son role de régulateur (cf la non-application de la loi sur la discrimination) et est lui meme en collusion voire à la botte avec les multinationales et la haute finance, la contrepartie étant pour eux de maintenir leurs positions de privilégiés dans lesquelles ils ne sont pas inquiétés. (haut niveaux de rémunération, emplois fictifs, nébuleuses des emplois protégés dans la sphère para-étatique etc..;

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Chômeuse de plus de dix ans après un licenciement économique et comme Margaux, j'ai eu plusieurs CDD de courtes durées, mais le problème est mon âge. Je suis dans la tranche d'âge "sans aide fiscale", plus de 26 ans et moins que 55 ans. Pourtant la motivation est là et financièrement sans travail, c'est très dure... Donc il faut penser à la tranche d'âge intermédiaire car elle aussi existe et on l'oubli souvent!

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Margaux - le 27/06/2016

Courage....je ne sais dire que ça mais courage.....

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Quinqua licencié 1 mois après mes 50 ans et depuis de galère en galère en discrimination. Maintenant bientôt 59 ans et toujours de contrats en contrats précaires... et la retraite à taux plein à 67 ans... je commence à fatiguer. Alain

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Margaux - le 27/06/2016

pfiou:(....quelle galère.....mais quelle galère....on nous demande de ne pas baisser les bras mais pendant combien de temps ? Courage

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Malheureusement je suis comme vous tous, j'ai bientôt 56 ans et sans emploi depuis 2013 aves une embauche entre temps de 6 mois. Je viens vers vous pour savoir si de nos expériences, nous ne pourrions pas fédérer, rassembler et unir nos expériences pour aller de l'avant et contrecarrer le Monde d'aujourd'hui. Pouvons nous nous retrouver sur un site que vous voulez pour échanger, dialoguer et trouver une solution à cet impasse, car je n'ai aucune confiance aux gouvernements qu'elles qu'ils soient. j'attend vos réponses avec impatiences et bon courage à vous tous. te .s

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Patrick - le 28/06/2016

il y a un site "quinquas citoyens" mais je ne sais pas quelle est leur véritable position sur la défense des quinquas - à contacter peut etre

Margaux - le 27/06/2016

Nous avons un site sur FB qui s'appelle Sénior, l'Or qu'on saigne..... Venez nous rejoindre.... J'ai été reçue à l' Elysée et à l' Assemblée Nationale.

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55 ans conseillère en reclassement. Licenciée eco en 2011. Cumulait cdd sur cdd. Les employeurs vous reçoivent mais trop mâture trop cher pas assez ceci pas assez cela.....et puis vous laissent sans réponse. Manque de respect total

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Margaux - le 27/06/2016

Mazette, conseillère en reclassement et vous êtes sur le bord de la route aussi:(.....pfiou......mais on vit dans quel monde ? Courage

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Premier licenciement à 49 ans un an de chômage puis 6 mois d interim suivi d un Cdd de 6 mois et enfin un CDI seulement voilà changement de manager et a nouveau licenciement à 55 ans Maintenant après 6 mois de chômage ou on se demande pourquoi on a fait tout cela nouveau poste 3 mois d interim suivi à ce jour de 7 mois de CDD et peut-être un cdi mais sur un poste de teleprospectrice le travail que personne ne veut....mais voilà c était cela ou je vous laisses deviner la suite. Si c est cela être cinquantenaire je n en veut pas 😂

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Margaux - le 27/06/2016

Bienvenue au club.....on nage en plein délire....en plein délire....

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Aujourd'hui ils veulent le savoir et l expérience au SMIG après on vous jette l état est le seul fautif lui derrière sa forteresse qui mange plus que sa faim. Ne paie c'est factures et qui engrange les sous des cytoyens. Le chômage y auront jamais car ils se sont couverts à vie. Ils ne vienndons jamais sur le marché d où pourquoi on continue à sombrer.

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Margaux - le 27/06/2016

Courage.....je suis désolée de lire tous vos commentaires mais j'ai écrit ce livre pour cela justement ! Pour porter le combat, et je fais tout ce que je peux.

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je suis au chômage . quand je trouve du travail aux bout de 4 ou 6 mois la belle excuse vous êtes trop lent ou vous coûté trop chers mdr je suis dégoûté de c est patron mois même ancien patron . mais je suis pas de cette politique pourri

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Âgé de 52 ans, en galère depuis 2008, suite à un licenciement, malgré mes démarches au quotidien, depuis cette date que des contrats de 6 mois maxi, entrecoupés de longue période de chômage; actuellement bénéficiaire de l'A.S.S. (504 euro/mois) & malgré ma disponibilité, mobilité & prétention salariale revue très largement à la baisse, aucune proposition de contrat sérieux. (Inscrit sur environ 25 sites dédiés à l'emploi !!!!)

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C'est la grande mascarade: retraite à 65 ans (et je ne parle pas des personnes en nom propre) mais chômage vers 50 ans et voire même avant. Le RSA coute 6 milliards d'euros, autant les mettre pour les demandeurs d'emploi sans passer par la case medef qui lui à fumé les 40 M€ sans créer les emplois promis par M Gattaz. Donc pas assez cotisé alors décote obligatoire, les chiffres ont du bon

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J'ai 53 ans je fais des extras en restauration . Je suis à bout ; Ici dans l' Aude les patrons préfèrent les jeunes aux personnes de plus de 50 ans . Bientôt je serais obliger de faire la manche pour vivre

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Tout a fait vrai, j'en fait la malheureuse expérience. Licencié après 10 ans de boite. Au chômage depuis un an et demi, pôle emploi qui trouve que c'est une durée normal. Je devait signer un contrat de professionnalisation mais retrait de l'employeur a une semaine de débuter. Il ne reste pas d'autres alternatives que de se bouger le cul au quinqua si nous voulons survivre jusqu'à la retraite. Mon choix de vie s'en ressent mais je ne baisse pas les bras, je vais de l'avant et droit dans mes baskets.

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Bonjour Moi aussi j'ai subi ça en temps qu expatriés Je suis venu en Afrique car l'âge n'est pas un obstacle mais au niveau international par les recruteurs c'est un barrage l'âge Alors bon courage

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Cela a commer j ai 60 ans je crais mon complement retraite dans le maraichage bio c est baucoups d investissement phisique et financier

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Il en resulte quand meme qu'en France (a part les politiques qui sont des incapables notoires si ce n'est pour cumuler et "bouffer" l'argent des contribuables...) a partir de 50 ans, on est bon pour le RSA ! et encore je pense que cela commence beaucoup plus tot a partir de 40 à 45 ans. Triste France et recruteurs franco-francais qui ne savent pas ce qu'est la valeur

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Nikos - le 23/06/2016

J'ai 52 ans, il y a déjà une quinzaine d'années, alors que je n'avais que 38 ans, on m'a dit lors d'un entretien que j'étais trop vieux.

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Elle ment peut-être sur certaines choses mais les faits sont là et je suis dans ce cas. Licenciée par une société très connue qui devait fermée mais qui au final garde 15 personnes pour délocaliser en Chine. On me dit que je suis trop vieille à 56 ans, pourquoi cherches-tu du travail ? profites du social... Mais voilà, je veux travailler et je m'en sens encore capable.

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Margaux Gilquin - le 25/06/2016

Nous avons surtout voulu rester discrets et corrects. L'important est de porter un combat. Merci de votre soutien

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Ne vous fiez pas à cette Margaux. Elle ment sur son prénom, elle n'a pas été licenciée mais elle a accepté un départ à l'amiable, elle est accompagnée pour la médiatisation de son histoire qui a été volontairement noircie.

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Margaux Gilquin - le 27/06/2016

L'intérêt de ce livre, de ces ITW, n'est pas la nature des licenciements, mais le thème abordé : la difficulté à trouver un emploi passé 50 ans et le combat des séniors plus particulièrement celui de notre décennie. Ce livre incarne une situation alarmante et c'est pour cela que j'ai été reçue à l'Elysée et à l' Assemblée nationale par trois députés de familles politiques différentes. Si cette histoire était strictement personnelle et noirçie croyez bien que les élus auraient autre chose à faire que me recevoir. En pensant m'insulter, vous insultez les milliers de gens dans cette situation.

Pasencore50 - le 23/06/2016

Donc la discrimination a l'embauche des femmes n'existe pas ??? Elle ment comme une arracheuse de dent ??? Bravo pour votre commentaire pertinent !

Krkri60 - le 23/06/2016

Bonjou "Vous aurez 50 ans un jour" Ce qui est dit, est vrai, c est ce qui ce passe reellement dans nos entreprises il importe peu que cette histoire soit monte mediatiquent!! Il faut use des armes dont on dispose pour combattre ces imeptie politique!

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Un avis d'une Quadra....(en fin de droits).......quelle est la génération qui ne subit pas de nos jours.......après plusieurs années dans une région, pauvre en emploi, après plusieurs remplacements en congé maternité, sans perspectives d'embauche réelle et surtout sérieuse.......Car c'est de cela qu'il faut parler aussi....d'entreprises qui veulent recruter mais qui ne savent plus où elles vont elles aussi. elles mettent des annoncent, veulent recruter ...puis changent d'avis......C'est de cela que nous allons faire notre avenir professionnel et celui de nos enfants.....Une société de SANS AVENIR, de gens ANXIEUX et DEPRIMES.........A quand l'ouverture à de vrais programmes de formation adaptés aux quadras et quinquas......Une vie de misère !!!!!!

3 réactions -

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Alsagers - le 23/06/2016

Tout le monde sous anti depresseur !!!ça ira mieux pour l"industrie pharmaceutique et leurs actionnaires et nous on aura le Smiley si cher à tous ceux qui ne veulent rien voir !

anonyme - le 23/06/2016

j'ai lu son livre cela reflète bien la réalité où le pôle emploi est peu efficace dans l'aide aux chômeurs , la discrimination existe malheureusement, c'est dommage qu'elle ne développe pas ses entretiens avec pôle emploi et celle qui suit avec son RSA car les entretiens et les remarques qu'on peut nous faire sont assez rock. il faut se blinder aux réflexion qu'on peut vous faire car ce ne sont pas eux qui permettent de donner de la confiance en soi . On voit bien la solitude du chômeur mais Margaux Gilquin est une battante même si parfois elle a des hauts et des bas comme tout chômeur.

Anonyme - le 21/06/2016

Le pb est que plus rien ne vaut que la nouveauté et le dynamisme. Recruter se fait dans des effets de mode : le bon look, le bon début verbal. Les gens veulent aller au travail et y rencontrer des gens avec lesquels ils se sentent bien dc ça veut dire des gens comme eux ou plus jeunes sur lesquels ils ont de l'ascendant. Sinon les recruteurs de sentent en situation dinconfort et c'est cela qui n'est pas normal : on est recruté pour donner du confort au gens plus que pour des compétences ; c est la perception du travail qui est faussée et qui crée la discrimination : le travail ne devrait pas être un lieu d'entre soi même s'il est compréhensible d'y rechercher un minimum de confort

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