Depuis la mise en œuvre des droits rechargeables, en octobre 2014, le droit d'option vient de faire son entrée officielle dans le code du Travail (Journal Officiel du 29 juillet 2015). En quoi consiste t-il ? Est-il plus avantageux ?
Petit rappel sur les droits rechargeables. Ils permettent aux personnes au chômage de garder une partie de leurs indemnisations en cas de reprise d'emploi. Les droits non utilisés suite aux précédentes périodes de chômage pourront ainsi servir lors de nouvelles interruptions d'activité.
Mais voilà, dans certaines situations, ce dispositif peut être défavorable. Les « perdants des droits rechargeables » sont ceux terminant un emploi à temps plein après avoir alterné des périodes de temps partiel, les étudiants qui ont ouvert leurs premiers droits à l'issue d'un job d'été par exemple, et enfin ceux qui ont connu une importante progression salariale, avant de perdre leur emploi.
En effet, lorsqu'un chômeur sort d'une activité mieux payée que les précédentes, l'allocation qui lui est versée dans un premier temps est l'ancienne. Elle peut ainsi être moins élevée que celle qu'il pouvait espérer.
Grâce au droit d'option, le demandeur d'emploi peut choisir parmi les deux solutions, la plus favorable entre ses anciens droits et les nouveaux. Il dispose pour cela de 21 jours.
Pour autant, attention au choix. Même si le droit d'option est tentant puisqu'on peut bénéficier d'une allocation mensuelle plus élevée selon les cas, il réduit de fait la durée d'indemnisation. Au final, le montant total de ce qui sera perçu sera plus bas. Une réflexion s'impose donc.
Si vous êtes certain de retrouver rapidement un emploi, vous pouvez opter pour ce choix. Dans le cas contraire, estimez bien ce délai.
Pour bénéficier de ce droit, il faut avoir travaillé un minimum de 4 mois et remplir au-moins l'une de ces deux conditions :
- Justifier d'un écart de 30% entre le montant de ce reliquat d'indemnisations et celle liée au dernier emploi
- Avoir une ancienne allocation inférieure à 20 euros par jour, soit 600 euros bruts par mois.
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