Biologiste

Le biologiste appartient au secteur de l’environnement. Dans un laboratoire ou sur le terrain, ce scientifique spécialiste étudie et analyse les comportements et les évolutions des organismes vivants et de ce qui les compose.

Que fait le biologiste ? Quel est son rôle ?

Le biologiste est un passionné des sciences de la vie et de tous les écosystèmes qui la composent.

Il aime analyser, étudier et comprendre la composition, le fonctionnement et l’évolution des organismes qui l’entourent : animaux, humains, végétaux, bactéries, …

Le biologiste est un chercheur, un spécialiste des expérimentations.

Pour les mener à bien, il utilise des techniques ultra-sophistiquées : culture des cellules en chambres stériles, électrophorèse, technique d’isolement des cellules, …

Il a également à sa disposition de nombreux instruments de mesure, microscopes, ainsi que diverses technologies et logiciels informatiques. Grâce à tout cela, il relève des données, effectue des recherches approfondies, observe et analyse ces organismes, dans le but de faire avancer la Science.

Dans le cadre de ses recherches, le biologiste travaille en collaboration avec toute une équipe : techniciens de laboratoire, ingénieurs, chercheurs, pharmaciens, médecins, …

On retrouve des biologistes au sein des laboratoires de nombreux secteurs d’activité : environnement, hygiène, pharmaceutique, biotechnologie, agroalimentaire … Il peut également exercer comme enseignant.

Quelles sont les compétences attendues ?

En plus de connaissances techniques pointues, le biologiste doit maîtriser l’utilisation des logiciels et outils d’expérimentation, comme l’anglais technique et scientifique.

Il doit également posséder différentes qualités de savoir-être :

• Très bon esprit d’analyse
• Curiosité, imagination
• Méthode et rigueur
• Capacité d’adaptation et de remise en question
• Bon relationnel
• Goût pour le travail en équipe
• Bonne communication écrite et orale
• Respect des règles et maîtrise des risques

Les avantages et les inconvénients du métier de biologiste

Comment devenir biologiste ? Quelle formation ?

Les études pour devenir biologiste sont relativement longues.

Avec un Bac +5, il est possible d’exercer la profession d’ingénieur biologiste et celle de chercheur en biologie avec un Bac +8 (doctorat).

Il est recommandé de débuter son cursus par un Bac S ou STL (Sciences et Technologies de Laboratoire) puis de continuer avec l’une des formations suivantes :

Il existe différentes formations pour y accéder :

• Bac +2 :
  • BTS Bio-Analyses et contrôles
  • BTS Biotechnologie
  • BTS Biophysique
  • DUT Génie Biologique
  • DUT Génie de l’environnement

• Bac +3 :
  • Licence Biologie ou Sciences de la Vie

• Bac +5:
  • Master Biologie ou Sciences de la Vie
  • Diplôme d’ingénieur
  • Master Environnement
  • Master Santé
  • Master Génétique, ….

• Bac +8 :
  • Doctorat Biologie 

Bon à savoir : l’admission dans les écoles spécialisées se fait sur concours.

Quel salaire pour un biologiste ?

Le salaire d’un biologiste varie beaucoup en fonction de son niveau d’études, de son statut et du secteur d’activité dans lequel il exerce.

En moyenne, au début de sa carrière, un biologiste débutant gagne entre 2 000 et 2 500 € bruts mensuels.

Toujours en tenant compte de ses conditions d’exercice et de sa spécialité, un biologiste expérimenté peut ensuite toucher un salaire mensuel compris entre 3 000 et 4 000 € bruts/mois.

Quelles sont les évolutions de carrière ?

Après quelques années d’expérience, et selon son niveau d’étude et sa spécialité, il est possible pour le chercheur en biologie d'évoluer vers un poste de directeur de recherches dans un établissement public ou privé.

S’il travaille à l’université, après avoir exercé la fonction de maître de conférences, le biologiste peut évoluer vers un poste de professeur.

Un biologiste peut également se mettre à son compte en ouvrant son propre laboratoire.

Qui emploie un biologiste ?

On trouve des laboratoires dans de nombreux secteurs d’activités, ce qui donne l’opportunité aux biologistes de travailler dans des domaines très variés :

• Hôpitaux et cliniques,
• Centres de recherches publiques : santé, énergie, environnement, police, ...
• Laboratoires et services R&D d’entreprises privées : agroalimentaire, chimie, cosmétique, biotechnologies, ...
• Laboratoires pharmaceutiques
• Laboratoires d’analyses médicales
• Instituts de recherche privés

Bon à savoir : le secteur privé recrute plus que le public, notamment dans les industries pharmaceutiques, chimique, l’hygiène ou l’environnement.