Solier moquettiste

Le solier-moquettiste est un expert des revêtements du sol. Sur un chantier de construction, il propose son expertise en réalisant un devis, prépare le site d'intervention et installe lui-même le revêtement désiré. Un métier technique, physique, mais accessible aux candidats les moins diplômés, auxquels il offre de belles perspectives de carrière dans le BTP.

Quelles sont les missions du solier-moquettiste ?

Le solier-moquettiste intervient en fin de chantier pour réaliser les finitions du sol.
Il encadre toute la réalisation, depuis l'estimation budgétaire jusqu'à la vérification finale.

Au quotidien, les missions du solier-moquettiste se décomposent en plusieurs étapes :

• prendre les dimensions de la zone de travail
• estimer le coût (devis) et la quantité de matériaux nécessaire
• récuper les matériaux auprès de fournisseurs
• préparer la zone de travail : enlèvement de l'ancien revêtement et nettoyage
• découper les matériaux
• installer le nouveau revêtement
• installer les accessoires : interrupteurs, prises électriques, portes...
• procéder à la vérification finale, aux dernières corrections éventuelles.

Quelles sont les compétences attendues ?

Le solier-moquettiste est un travailleur manuel qui fait preuve d'autant de dextérité que de sens de l'esthétisme. Minutieux et perfectionniste, il reste concentré de longues heures pour peaufiner ses travaux.

Le solier-moquettiste jouit nécessairement d'une bonne condition physique, ses missions impliquant de tenir certaines postures contraignantes. Il est à l'aise avec les chiffres et les calculs (de surface, notamment).

Enfin, le solier-moquettiste sait aussi bien travailler en équipe qu'en toute autonomie. Lorsqu'il exerce en tant qu'artisan indépendant, il est au contact direct du client et doit donc faire preuve d'un grand sens de l'écoute, d'une présentation impeccable et d'un bon relationnel. Sa curiosité envers les nouvelles tendances lui permettent de générer autour de son activité un bouche-à-oreille favorable.

Les avantages et les inconvénients du métier de solier-moquettiste

Quelles formations pour devenir solier-moquettiste ?

Le métier de solier-moquettiste est accessible au niveau CAP. Autrement dit, le candidat peut s'orienter dès le niveau collège et espérer travailler rapidement.
Cependant, la validation d'un niveau de diplôme supérieur lui permet d'accélérer sa progression professionnelle.

Niveau 3 :

• CAP Solier-moquettiste,
• CAP Peintre-applicateur de revêtement

Ceux-ci peuvent être complétés en un an par la MC (mention complémentaire) Parqueteur.

Niveau 4 :

• Bac pro Aménagement et finition du bâtiment
• BP (brevet professionnel) Peintre applicateur de revêtement

Niveau 5 (Bac+2) :

• BTS AF (aménagement-finition).

Quel est le salaire du solier-moquettiste ?

Le salaire du solier-moquettiste est soumis à de nombreuses variables, principalement son expérience et sa région d'exercice.

En moyenne, sa rémunération oscille entre le SMIC mensuel en début de carrière et 2000€ par mois environ en cours de carrière.

Un artisan solier-moquettiste peut toucher des revenus bien supérieurs selon l'étendue de sa clientèle.

Quelles sont les évolutions de carrière ?

Le poste de solier-moquettiste offre de belles perspectives d'évolution professionnelle :

• la progression hiérarchique : gagner des responsabilités managériales en devenant chef d'équipe ou chef de chantier
• la spécialisation : valider des formations complémentaires pour étendre ses compétences au PVC, à la mosaïque, etc.
• l'entrepreneuriat : lancer sa propre activité artisanale
• la réorientation professionnelle : valider des formations complémentaires pour se tourner vers les postes de plaquiste, carreleur, peintre en bâtiment ou plâtrier.

Qui emploie des soliers-moquettistes ?

Le solier-moquettiste exerce sur des chantiers de construction. Il peut travailler :

• pour une entreprise du BTP
• à son compte, en tant qu'artisan indépendant.