L'ergonome devra appuyer ses recommandations sur des arguments objectifs, reposant sur des données tangibles telles que des mesures de l'activité, des relevés de l'environnement physique, ou encore des données physiologiques, si nécessaires. Les approches de types psychosociales ou cliniques de l'activité ne sont pas adaptées dans ce contexte.
Le deuxième axe fort du pôle ergonomie est sa participation à la construction des nouveaux établissements pénitentiaires. Il est demandé à l'ergonome d'analyser les plans en projetant les différentes activités des surveillants. Il participe à des réunions avec le groupement constructeur et l'architecte sur toutes les phases préparatoires (APS, APD, PRO). L'ergonome sera ensuite chargé d'animer plusieurs visites de chantier, afin d'évaluer la préparation des postes en phases de gros oeuvre. Il interviendra également lors de séances de maquettage à l'échelle 1 ainsi que lors des visites de pré-réception.
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Enfin, d'autres missions peuvent être confiées au pôle ergonomie telles que l'évaluation de nouveaux matériels de sécurité, apporter son expertise sur des projets d'évolution de la vidéosurveillance, analyser des situations ponctuelles comme la conduite de véhicule pénitentiaire, l'analyse de situations de références pour enrichir le programme immobilier, donner son avis d'expert sur le choix d'un siège
Les missions de l'ergonome impliquent de nombreux déplacements (en moyenne 2 jours par semaine) dans les structures pénitentiaires sur l'ensemble du territoire métropolitain et outre-mer, ainsi qu'une forte flexibilité.
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