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Présentation INRAE
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.
Environnement de travail, missions et activités
La stratégie Écophyto 2030 confirme l’objectif de réduire de 50 % l’utilisation des produits phytosanitaires dans l’agriculture d’ici 2030, par rapport à la moyenne des années 2011-2013. Dans les territoires français, notamment dans les aires d’alimentation de captages, les zones Natura 2000, ou les zones habitées à proximité d’espaces agricoles soumis à l’application de produits phytosanitaires, les acteurs expriment un besoin croissant d’informations précises sur les quantités, l’évolution temporelle et les types de produits appliqués selon les cultures. Ces données, actuellement rares, sont essentielles non seulement pour établir un état initial, mais aussi pour définir des actions à mettre en œuvre et en suivre les effets sur les pratiques d’épandage des produits phytosanitaires.
L'UMR SADAPT a mis au point une méthode pour combler ce manque d'informations, permettant de répartir les ventes annuelles de produits phytosanitaires à l’échelle territoriale, en tenant compte de l’occupation du sol et de l’expertise locale. Cette méthode, codée dans un outil nommé PhytoExplorer[1], fournit une estimation spatiale et temporelle très détaillée (ex. plus de 300 cultures, zones non agricoles, agriculture bio) de l’application de produits phytosanitaires. Elle est principalement destinée aux autorités locales comme les animateurs d’aires d’alimentation de captages, les gestionnaires et décideurs politiques.
Ce stage, soutenu par la stratégie Écophyto 2030, a pour objectif d’explorer et de démontrer comment mobiliser les informations fournies par l’outil PhytoExplorer pour répondre aux besoins spécifiques de différents acteurs territoriaux (animateurs, gestionnaires, décideurs politiques, agriculteurs). L'étude se concentrera sur au moins deux territoires pilotes aux caractéristiques et enjeux phytosanitaires variés, dont l’AAC de Beauvais (Oise et Seine-Maritime), ainsi qu’un autre territoire sélectionné à partir d’une enquête préalable mené par SADAPT et couvrant l'ensemble des AAC de France.
Basée sur plusieurs années de recherche, cette activité innovante combine données qualitatives et quantitatives et s’appuie sur une collaboration étroite avec les parties prenantes. Les objectifs incluent :
- Identifier les besoins des acteurs : identifier les questions clés que se posent ces acteurs en lien avec les pratiques phytosanitaires, à travers des entretiens semi directifs : Quels sont leurs besoins et préoccupations actuels ? Quelles actions sont-elles déjà mises en place pour réduire ou adapter l’utilisation des produits phytosanitaires (ex. substitution de produits, écologisation des pratiques, gestion des zones de protection, voire transition vers l’agriculture biologique) ? Comment l’outil PhytoExplorer peut-il apporter des informations et des solutions pertinentes seul ou en combinaison avec d’autres outils et approches pour répondre à leurs besoins ? Ce dernier point prévoit la familiarisation avec l’outil avec l’aide de l’équipe technique de SADAPT.
- Proposer des pistes d’utilisation : tracer des pistes d’utilisation adaptative de la méthode, en fonction des intérêts et des besoins des parties prenantes, afin d’adapter l’outil aux dynamiques territoriales variées et d’enrichir son potentiel en tant que soutien aux stratégies locales de transition agroécologique. Cet aspect constitue le caractère novateur de l’utilisation de cet outil.
¡ Vous serez accueilli.e au sein de l’UMR SADAPT (Science Action Développement - Activités Produits Territoires) sur le campus AgroParisTech, situé au 22 place de l’Agronomie, 91120 Palaiseau. Plus particulièrement, vous serez intégré.e au centre de discussions autour des approches transdisciplinaires pour l’action publique et le developpement des territoires. Le laboratoire est situé sur le plateau de Saclay. Il est desservi par deux lignes de bus depuis la gare RER de Massy-Palaiseau et par des navettes depuis Paris ou Versailles. Il est également accessible à 15 minutes à pied de la gare RER du Guichet (Orsay).
Déplacements dans des territoires concernées, deux à priori, permis B nécessaire.
Formations et compétences recherchées
Master/Ingénieur (Bac+5)
- Formation recommandée : Master/Ingénieur (Bac+5) en agronomie ou agroécologie ; ingénieur ou master en sciences de l’environnement, gestion des ressources, sciences politiques
- Connaissances souhaitées : Domaine de l’Agronomie et des systemes des cultures, logiciel R
- Expérience appréciée : Conception et réalisation d’enquêtes près des agriculteurs et institutionnels, travail à contact avec des acteurs
- Aptitudes recherchées : autonomie, travail en équipe, sens critique, savoir communiquer et prendre la parole en public.
Votre qualité de vie à INRAE
En rejoignant INRAE, vous bénéficiez (selon le type de contrat et sa durée) :
- jusqu'à 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
- d'un soutien à la parentalité : CESU garde d'enfants, prestations pour les loisirs ;
- de dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
- d'un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
- de prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
- d'activités sportives et culturelles ;
- d'une restauration collective.
Modalités pour postuler
J'envoie mon CV et ma lettre de motivation
Les personnes accueillies à INRAE, établissement public de recherche, sont soumises aux dispositions du Code de la fonction publique notamment en ce qui concerne l’obligation de neutralité et le respect du principe de laïcité. A ce titre, dans l’exercice de leurs fonctions, qu’elles soient ou non au contact du public, elles ne doivent pas manifester leurs convictions, par leur comportement ou leur tenue, qu’elles soient religieuses, philosophiques ou politiques. > En savoir plus : site fonction publique.gouv.fr
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