Informations générales
Intitulé de l'offre : Ingénieur de recherche pour projet sur le chlordécone en Martinique (H/F)
Référence : UMR7170-MALFER-005
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : FORT DE FRANCE
Date de publication : jeudi 30 janvier 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat de projet
Durée du contrat : 18 mois
Date d'embauche prévue : 1 avril 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 2933 et 3620 euros bruts
Niveau d'études souhaité : BAC+5
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 40 - Politique, pouvoir, organisation
Missions
Suite à l’appel à candidatures d’un projet de recherche interdisciplinaire sur les liens entre exposition à la chlordécone et cancer de la prostate dans le contexte des Antilles, un Consortium de recherche composé de 5 membres fut créé en 2021 : Sara Angeli Aguiton (sociologie, CNRS), Malcom Ferdinand (science politique, CNRS), Gaëlle Fromont-Hankard (uropathologie, Université de Tours), Clarisse Joachim (santé publique, Université des Antilles & CHU Martinique), Florence Ménégaux (épidémiologie, INSERM) (/Institut-national-du-cancer/Appels-a-projets/Appels-a-projets-resultats/CHLOR-2020). Prévu pour 5 ans (2022-2027), le projet est organisé en 4 groupes des travail (WP) qui travailleront respectivement sur les données d’exposition et de mortalité préexistantes à partir des registres de cancers (WP1 - Joachim), une nouvelle étude épidémiologique cas-témoin en Martinique (WP2 - Ménégaux), une enquête en sciences sociales (WP3 - Aguiton et Ferdinand) et la conduite d’études précliniques sur la distribution du chlordécone dans le corps humain (WP4 - Fromont).
L'ingénieur·e de recherche intégrera l’équipe de SHS du Consortium au sein du WP3. L’équipe de recherche dédiée aux SHS enquête sur les effets sociaux et politiques de la contamination des Antilles par les pesticides à travers une étude des problèmes de santé environnementale liés à l’exposition aux pesticides, autour d'une enquête principale auprès de personnes récemment diagnostiquées avec le cancer de la prostate, en tenant compte des mobilisations ainsi que des dispositifs institutionnels autour de ce cancer (reconnaissance en maladie professionnelle par exemple).
Activités
L’ingénieur·e de recherche aura la charge d'accompagner une enquête de terrain en lien avec une étude épidémiologique menée en Martinique par l'équipe de Florence Ménégaux (INSERM) sur les liens entre exposition au chlordécone et cancer de la prostate en Martinique. L'ingénieur·e de recherche travaillera en lien avec Rubis Le Coq, anthropologue post-doctorante sur le projet. L'ingénieur·e de recherche réalisera des entretiens avec les patients participants à l'étude, ainsi qu'auprès des associations, professionnel·le·s de santé et institutions mobilisées sur les causes environnementales du cancer de la prostate, dans un contexte de reconnaissance récente de ce cancer comme maladie professionnelle. Il s’agira notamment de documenter l'expérience de la maladie et la prise en compte de liens (ou de l'absence de lien) entre exposition environnementale et cancer chez les patients, de même que la politisation du cancer de la prostate comme maladie de santé environnementale (mobilisations et dispositifs institutionnels dédiés).
L'ingénieur·e de recherche devra participer aux moments de travail collectif dédiés au projet ; contribuer à l'analyse des données, à la rédaction de notes de synthèse sur l’avancement de l’enquête, de rapports d’étape et d’articles scientifiques ; contribuer à des événements de restitution de l'enquête.
Compétences
Formation en sciences humaines et sociales (anthropologie, sociologie, science politique, STS) avec une spécialisation sur les thématiques du cancer et/ou de la santé environnementale ; expérience d'enquête auprès de patient·es. Master 2 requis (expérience professionnelle dans le domaine et/ou doctorat apprécié); méthodes qualitatives ; permis de conduire ; connaissance du créole (martiniquais/guadeloupéen) appréciée ; expérience de l’enquête de terrain ; capacité de travail en équipe et intégration dans un projet interdisciplinaire sciences sociales-sciences de la santé ; participation à l’animation du programme de recherche ; disponibilités pour une présence continue sur le terrain (6 mois) ; familiarité avec les démarches réglementaires liées à la récolte de données personnelles de santé en sciences sociales (RGPD).
Résultats attendus et contrôles
Participations aux différentes actions de recherche de l’équipe.
Contexte de travail
L'ingénieur·e de recherche rejoindra une équipe déjà constituée depuis novembre 2022, une intégration sera donc assurée en lien avec l'équipe du projet (Sara Aguiton, Malcom Ferdinand, Rubis Le Coq, Lydie Rauld). Un espace de travail est disponible à Paris (au laboratoire IRISSO) et à Fort-de-France (locaux d'Arébio, Bellevue, Martinique)
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