Postdoctorant (h/f) en dynamique et énergétique des systèmes orageux extrêmes

Informations générales

Intitulé de l'offre : Postdoctorant (H/F) en dynamique et énergétique des systèmes orageux extrêmes
Référence : UMR8539-ISARIC-116
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : jeudi 20 février 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 mai 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Selon grille CNRS et expérience à partir de 3 081.33 Euros
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 19 - Système Terre : enveloppes superficielles

Missions

Le Laboratoire de Météorologie Dynamique recherche un chercheur CDD pour l’étude du bilan d’énergie associé aux systèmes orageux tropicaux produisant de fortes précipitations. Comme la convection atmosphérique profonde se manifeste sous la forme de systèmes convectifs organisés, le développement des nouveaux modèles globaux à résolution kilométrique et des outils de tracking associés permet de caractériser les impacts de cette organisation de manière systématique et de les comparer aux observations. Alors qu’une compréhension plus raffinée manque encore pour les processus dynamiques associés aux ascendances et aux changements de phase au sein des structures orageuses, approfondir ces questions devient nécessaire pour élaborer un modèle conceptuel des systèmes pluviogènes et estimer leur réponse au changement climatique.

Activités

L’objectif est de relier les caractéristiques des fortes précipitations dans les tropiques aux processus physiques qui les ont produits au cours du cycle de vie des systèmes orageux. Pour ce faire, le candidat retenu pourra suivre les tâches suivantes :
- quantifier des termes du bilan d’énergie mécanique associés au transport vertical d’eau dans ses différentes phases et à la dissipation d’énergie, dans des simulations kilométriques de convection profonde dans deux configurations : idéalisée en domaine à aire limitée, dans trois modèles suivant le protocole du projet RCEMIP, réaliste en domaine global, dans deux modèles du projet d’intercomparaison DYAMOND ;
- utiliser l’algorithme de suivi Lagrangien TOOCAN, appliqué dans ces modèles, pour analyser l’évolution des structures nuageuses et des termes du bilan au cours du développement des systèmes ;
- explorer les valeurs extrêmes des différents termes du bilan d’énergie calculés pour chaque objet météorologique ;
- diagnostiquer des composants nécessaires pour la production de fortes pluies et des grandes surfaces précipitantes ;
- rédaction d’un plan de gestion des données nécessaire au bon développement des étapes ci-dessus, et publication des résultats dans un article scientifique.

Compétences

- doctorat Sciences de l’Environnement et de l’Univers avec une expérience en calcul scientifique et en mécanique des fluides
- excellente connaissance en programmation scientifique (Python, Bash)
- expérience en Big Data et en méthodes d’analyse statistique
- capacité de communication, écrite et orale, en français et en anglais
- Autonomie et prise d’initiative, sens du relationnel et capacité à travailler en équipe

Contexte de travail

Le Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) est une unité mixte de recherche CNRS, hébergée à l’École polytechnique (IPP), l’École Normale Supérieure (ENS, PSL Université) et Sorbonne Université et est partenaire de l’École des Ponts. Le LMD, créé en 1968, étudie le climat et l’environnement pour la Terre et les atmosphères planétaires. C’est un laboratoire de dimension internationale qui compte environ 180 personnes dont la moitié de personnels permanents (chercheurs, ingénieurs, personnel administratif) et quelque quarante doctorants. Ce contrat aura lieu sur le site de l’ENS au sein de l‘équipe DPAO (Dynamique et Physique de l’Atmosphère et de l’Océan). Ce poste est financé par l’ERC Starting Grant RECONCILE, projet 101116914, qui vise à comprendre comment l’interaction de processus physiques à plusieurs échelles permet l’émergence des extrêmes de précipitation dans les tropiques.

Contraintes et risques

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