L'Ifremer
Reconnu dans le monde entier comme l'un des tout premiers instituts en sciences et technologies marines, l'Ifremer s'inscrit dans une double perspective de développement durable et de science ouverte. Il mène des recherches, innove, produit des expertises pour protéger et restaurer l'océan, exploiter ses ressources de manière responsable, et partager les connaissances et les données marines afin de créer de nouvelles opportunités pour une croissance économique respectueuse du milieu marin.
Présents sur toutes les façades maritimes de l'hexagone et des outremers, ses laboratoires sont implantés sur une vingtaine de sites dans les trois grands océans : l'océan Indien, l'Atlantique et le Pacifique. Pour le compte de l'Etat, il opère la Flotte océanographique française au bénéfice de la communauté scientifique nationale. Il conçoit ses propres engins et équipements de pointe pour explorer et observer l'océan, du littoral au grand large et des abysses à l'interface avec l'atmosphère.
Ouverts sur la communauté scientifique internationale, ses 1500 chercheurs, ingénieurs et techniciens font progresser les connaissances sur l'une des dernières frontières inexplorées de notre planète ; ils contribuent à éclairer les politiques publiques et à l'innovation pour une économie bleue durable. Leur mission consiste aussi à sensibiliser le grand public aux enjeux maritimes.
Date de clôture de réception des candidatures : le 27/11/2024
Le secteur de l'aquaculture est l'une des industries à croissance la plus rapide au monde, avec une production mondiale qui dépasse actuellement celle de la pêche extractive. Pour les nations insulaires, le développement et la diversification des activités aquacoles offrent l'opportunité d'obtenir une autonomie alimentaire, éliminant ainsi le besoin d'importer des ressources alimentaires et contribuant ainsi davantage à la crise du changement climatique.
La Polynésie française, en collaboration avec l'Ifremer, travaille à diversifier son activité aquacole à travers des programmes de recherche appliquée visant à produire de multiples espèces : par exemple, les concombres de mer (Holothuria fuscogilva), les huîtres de roche (Saccostrea cucullata et S. echinata), les bénitiers (Tridacna maxima) géants et le poisson Platax orbicularis. Cependant, la sensibilité thermique de ces espèces est mal connue.
Nous recherchons un(e) stagiaire pour mener des expériences en laboratoire afin de quantifier les limites critiques de température en phase de vie larvaire puis juvéniles pour ces espèces issues d'écloserie. Pour cela, nous appliquerons des méthodes validées dont la température létale (lethal temperature, LT50)(1) et le temps de mort thermique (thermal death time, TDT)(2) :
- Préparation et suivi des expériences
- Mis en place des aquariums et bacs expérimentaux. Réglage de la température la nourriture
- Maintenance des larves et juvéniles dans les bacs expérimentaux
Expertises développées au cours du stage
- Conduite d'expérimentations et développement de connaissances sur la réponse physiologique chez des organismes marins
- Modélisation statistique des réponses des espèces à la température
Champs relationnels
- En interne : les chercheurs et techniciens d'Ifremer et l'UMR 241 - Santé et Service des Ecosystèmes Polynésiens (SEcoPol) qui travaillant sur le projet MAHEVA
- En externe : partenaires scientifiques et techniques du projet
Pour toutes questions liées au stage, merci de contacter le responsable scientifique : Dr. Cristián MONACO ().
Formation initiale et expériences professionnelles (savoir et savoir-faire) :
- Master en biologie des organismes et modélisation en écophysiologie ou aquaculture
- Connaissance du contexte environnemental Polynésien appréciée
- Bonne capacité de synthèse et rédactionnelle (rapport, protocoles)
Qualités personnelles (savoir-être) :
- Autonomie, ouverture d'esprit, initiative
- Aptitude au travail en équipe
- Rigueur
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