L'Ifremer
Reconnu dans le monde entier comme l'un des tout premiers instituts en sciences et technologies marines, l'Ifremer s'inscrit dans une double perspective de développement durable et de science ouverte. Il mène des recherches, innove, produit des expertises pour protéger et restaurer l'océan, exploiter ses ressources de manière responsable, et partager les connaissances et les données marines afin de créer de nouvelles opportunités pour une croissance économique respectueuse du milieu marin.
Présents sur toutes les façades maritimes de l'hexagone et des outremers, ses laboratoires sont implantés sur une vingtaine de sites dans les trois grands océans : l'océan Indien, l'Atlantique et le Pacifique. Pour le compte de l'Etat, il opère la Flotte océanographique française au bénéfice de la communauté scientifique nationale. Il conçoit ses propres engins et équipements de pointe pour explorer et observer l'océan, du littoral au grand large et des abysses à l'interface avec l'atmosphère.
Ouverts sur la communauté scientifique internationale, ses 1500 chercheurs, ingénieurs et techniciens font progresser les connaissances sur l'une des dernières frontières inexplorées de notre planète ; ils contribuent à éclairer les politiques publiques et à l'innovation pour une économie bleue durable. Leur mission consiste aussi à sensibiliser le grand public aux enjeux maritimes.
Date de clôture des candidatures : 20/11/2024
La pollution par des microparticules de plastiques (MP) est devenue une problématique scientifique et sociétale de grande ampleur ayant des conséquences aussi bien environnementales que sur la santé humaine. Les besoins de caractérisation et de suivi de cette pollution nécessitent des méthodes permettant de comptabiliser et d'identifier les MP dans les différentes matrices afin de pouvoir in fine mieux comprendre son étendue.
Actuellement, ces études restent laborieuses et longues à mettre en place dues à l'absence de processus d'analyse automatisé. De plus, la multiplication des manipulations des échantillons sont potentiellement sources de contamination.
Le projet MARDI, porté par le LDCM, a pour ambition de développer une méthode innovante permettant de manipuler et analyser en flux les MP de taille inférieure à 100 μm et s'appuiera sur le savoir-faire en caractérisation des MP et sur les compétences développées par les partenaires du projet en microfabrication, diélectrophorèse, micro-spectroscopie Raman.
Missions et activités
Le(la) stagiaire travaillera sur le couplage entre le module fluidique de DEP et un micro-spectromètre Raman pour réaliser la détection de microplastique en flux à partir de mélange de polymères de référence, puis sur des échantillons réels.
Il(elle) mettra en place les expériences et réalisera le traitement des données spectrales en se basant sur les travaux précédemment effectués au laboratoire.
En parallèle, le(la) stagiaire participera à l'optimisation de la zone d'injection dans les puces fluidiques.
Etudiant en Master 2 de Physique-chimie, Chimie analytique ou équivalent, vous êtes attiré(e) par la recherche, l'innovation et les applications expérimentales.
Vous souhaitez acquérir de nouvelles compétences en injection de flux, diélectrophorèse, spectroscopie et couplage multi-techniques.
Stage de 6 mois sur le site de Plouzané, en laboratoire
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