Postdoctorat (h/f)

La précipitation discontinue (PD) est une transformation de phase à l'état solide observée dans de nombreux alliages métalliques, tels que les alliages à base d’Al, de Mg, de Ni et les alliages à haute entropie (HEAs). Au cours de ce processus complexe, une phase mère sursaturée se décompose au niveau d’un joint de grain mobile en une phase précipitée et une phase résiduelle appauvrie, formant une structure lamellaire. La PD se produit dans une microstructure complexe en évolution composée de larges grains de différentes orientations. Les joints de grain, qui servent de chemins de diffusion rapides pour les solutés et de sites de nucléation pour de nouvelles phases, doivent être complétement pris en compte i.e. leur topologie (formes des grains et texture des polycristaux) et leurs propriétés anisotropes (énergie, diffusivité et mobilité), pour une description complète de la
PD. De manière générale, la PD dégrade les propriétés mécaniques et chimiques des matériaux, entraînant une perte de dureté et/ou de résistance à la corrosion.
Activités
À l’aide d’une nouvelle approche, nous examinerons les contributions respectives des différents phénomènes impliqués. Notre objectif est de comprendre les paramètres physiques qui contrôlent l'initiation et la croissance des colonies résultant de la PD. Nous utiliserons nos résultats pour interpréter les récentes observations expérimentales de PD dans les superalliages et les HEAs obtenues par notre groupe de recherche.
Compétences
Le candidat doit être titulaire d'un doctorat en physique du solide ou en science des matériaux, idéalement avec une expérience en :
• métallurgie physique (transformations de phases, thermodynamique hors équilibre,
propriétés mécaniques des matériaux, diffusion atomique),
• modélisation continue (champ de phases, élasticité),
• calculs micromécaniques basés sur les transformées de Fourier rapides (FFT),
• calculs atomistiques (ab initio, statique moléculaire classique, dynamique moléculaire).
Une expérience en programmation est également requise (Fortran, Python).
Le candidat doit maîtriser l'anglais et/ou le français.
Contexte de travail

Le projet se déroulera à l'Institut Jean Lamour, l'un des plus grands laboratoires français en sciences des matériaux (https://ijl.univ-lorraine.fr/) qui fait partie du CNRS (http://www.cnrs.fr) et de l'Université de Lorraine (http://www.univ-lorraine.fr/). L’institut est situé à Nancy, ville dynamique de taille moyenne 200 000 habitants, dont environ 48 000 étudiants et 3 700 enseignants-chercheurs.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Le projet se déroulera à l'Institut Jean Lamour, l'un des plus grands laboratoires français en sciences des matériaux (https://ijl.univ-lorraine.fr/) qui fait partie du CNRS (http://www.cnrs.fr) et de l'Université de Lorraine (http://www.univ-lorraine.fr/). L’institut est situé à Nancy, ville dynamique de taille moyenne 200 000 habitants, dont environ 48 000 étudiants et 3 700 enseignants-chercheurs.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques

Vous postulez pour un poste se trouvant dans une zone à accès réglementé dans le cadre de la protection du potentiel scientifique et technique dite ZRR (Zone à Régime Restrictif). L'accès au laboratoire est soumis à l'agrément des autorités françaises de sécurité et de défense. La demande prend environ 2 mois.

Vous postulez pour un poste se trouvant dans une zone à accès réglementé dans le cadre de la protection du potentiel scientifique et technique dite ZRR (Zone à Régime Restrictif). L'accès au laboratoire est soumis à l'agrément des autorités françaises de sécurité et de défense. La demande prend environ 2 mois.