Mission: Restaurer les fonctionnalités et les peuplements des cours d’eau implique la prise en compte de différentes échelles, à la fois avec une logique de continuum, de la source à l’estuaire (échelle du bassin versant ; aspects stratégiques), et également avec une logique de site (échelle du tronçon ; aspects techniques), incluant la connectivité latérale avec les écosystèmes adjacents. Cependant, dans les départements d’Outre-mer, les retours d’expérience et preuves de concept concernant la restauration écologique sont peu nombreux. Ces expériences sont souvent déconnectées les unes des autres. Par ailleurs, les Outre-mer n’ont pas été associés aux démarches nationales visant à construire une doctrine scientifique de restauration des cours d’eau, notamment au travers d’un réseau de sites de démonstration. La prise en compte de la composante hydrologique (débits biologiques, restauration de régimes hydrologiques adaptés…) apparait comme particulièrement importante dans le cas des DOM, en particulier insulaires, du fait des modalités de gestion en vigueur actuellement Activités principales: La mission proposée ici, consistera à développer et partager entre scientifiques et gestionnaires, une doctrine scientifique devant consolider les actions à venir de gestion et de restauration des cours d’eau. Réaliser un état de l’art de la restauration des cours d’eau dans les territoires ultramarins et tropicaux : rédiger une revue de la littérature scientifique internationale sur le sujet ; faire le bilan (rapport) des travaux réalisés dans les Outre-mer français, en particulier dans les DOM ; identifier les enjeux (impact des pressions sur les cours d’eau, raisons ayant déclenché des travaux de restauration, en rapport avec quelles réglementations ?), les objectifs de restauration (quelles fonctions écologiques, quelles populations ?) et les moyens techniques et scientifiques mis en œuvre pour y répondre. Cette phase reposera à la fois sur l’examen de la littérature grise et des sollicitations directes des gestionnaires et scientifiques ; recenser les suivis mis en place autour de ces opérations de restauration (avant/après) rédiger une synthèse intégrant les dimensions précédentes. Contribuer à la mise en place d’un groupe de travail (GT) science-action : identifier les scientifiques et les gestionnaires pertinents sur la thématique de la restauration des milieux aquatiques tropicaux ; contribuer à l’organisation, au contenu scientifique et technique et à la valorisation d’un séminaire du GT, sur les objectifs suivants : - le partage des concepts scientifiques de la restauration pour une culture commune - l’identification des besoins et des questions de recherche pouvant y répondre - la préfiguration d’un réseau de sites de démonstration - la valorisation des résultats du séminaire (vulgarisation et/ou scientifique).
Un diplôme minimum de niveau bac +5. Un doctorat serait un plus. Connaissances : connaissances en écologie des cours d’eau, si possible tropicaux, hydrologie, géomorphologie connaissances en restauration des cours d’eau connaissance des directives (DCE…) et règlements (Restauration…) européens et des documents de gestion locaux (SDAGE…) la connaissance du contexte et des acteurs des RUP dans le domaine de l’eau serait un plus Savoir-faire opérationnel : Savoir rassembler, analyser et interpréter des données (disparates et à différentes échelles), Savoir réaliser une analyse et une synthèse de publications techniques et d'articles scientifiques (dont la plupart sont en anglais), Savoir rédiger, y compris en anglais (scientifique). Savoir animer un collectif technique Savoir-être professionnel : Esprit d’initiative et autonomie ; Qualités relationnelles ; Rigueur et sens de l’organisation Qualités orales et rédactionnelles, y compris en anglais
En cliquant sur "JE DÉPOSE MON CV", vous acceptez nos CGU et déclarez avoir pris connaissance de la politique de protection des données du site jobijoba.com.