Rejoindre Mines Saint-Étienne, c'est s'engager dans une institution où la science et l'innovation bâtissent un avenir plus durable. Une école d'excellence où chacun a l'opportunité de révéler son plein potentiel et de contribuer à relever les défis de demain.
Classée parmi les meilleures écoles d'ingénieurs en France et reconnue mondialement, notre école, membre de l'Institut Mines-Télécom, forme les talents de demain tout en contribuant activement à relever les grands défis industriels, numériques et environnementaux. Avec nous, vous intégrez une communauté de 500 collaborateurs, 2500 étudiants, et participez à un projet ambitieux : conjuguer excellence académique, recherche d'avant-garde, et impact sociétal positif.
L'Institut Mines-Télécom fédère les grandes écoles françaises autour des défis industriels majeurs, numériques, énergétiques et écologiques. Avec ses 8 Grandes Écoles publiques et 2 écoles filiales, il est le premier institut public dédié aux ingénieurs et managers. Ensemble, nous imaginons et construisons un avenir durable, en formant les acteurs qui façonneront les transitions de demain. Ce que nous attendons de vous
Le Laboratoire Georges Friedel (LGF) est une Unité Mixte de Recherche du CNRS (UMR 5307). Situé à l'École des Mines de Saint-Étienne et porté par deux tutelles (Mines Saint-Étienne et CNRS), le laboratoire regroupe tout le potentiel de recherche de Mines Saint-Étienne dans les domaines des matériaux, de la mécanique et des procédés.
Le centre SMS - Sciences des Matériaux et des Structures - est l'un des cinq centres d'enseignement et de recherche de Mines Saint-Etienne. Au sein du LGF, il développe des recherches en science des matériaux, mécanique et procédé avancés de fabrication, pour le transport et la production d'énergie, avec un objectif d'accroître la durabilité des matériaux.
Ce post-doc s'inscrit dans le cadre du projet « HyGen », un partenariat entre Mines Saint-Etienne, la société Fives Cryo et le CEA. Ce projet, financé par l'ADEME, porte sur la liquéfaction de l'hydrogène. La société Fives Cryo est experte dans la conception, la fabrication, l'installation et la maintenance d'échangeurs de chaleur brasés, de boîtes froides et de pompes cryogéniques. Le projet « Hygen » vise à étudier, concevoir et développer des équipements nécessaires pour la liquéfaction, le stockage, le transport et la distribution de l'hydrogène, notamment pour le secteur de la mobilité.
Les échangeurs utilisés pour la liquéfaction d'hydrogène sont équipés de « jonctions mixtes », désignant une courte portion de tube, constituée de plusieurs alliages métalliques soudés entre eux par explosion. Certains de ces matériaux sont sensibles à la fragilisation par l'hydrogène, notamment le nickel, qui présente, lorsqu'il est sollicité mécaniquement sous hydrogène, une décohésion intergranulaire, et le titane, qui peut se fragiliser par formation d'hydrures. De plus, les interfaces soudées représentent de potentiels points faibles de la structure, notamment parce qu'elles peuvent contenir des phases intermétalliques formées au cours de l'opération de soudage par explosion. Le post-doc de 18 mois envisagé dans le cadre du projet HyGen vise à caractériser la sensibilité des jonctions mixtes à la fragilisation par l'hydrogène. Le travail est organisé en trois axes :
- Caractériser les différentes microstructures présentes dans la jonction mixte, en prêtant une attention particulière aux interfaces, notamment celles qui contiennent des phases intermétalliques. Ces caractérisations seront réalisées par microscopie optique, MEB (microscopie électronique à balayage) et EDX (Energy Dispersive X-ray Spectroscopy). Des cartographies EBSD (Electron Back-Scatter Diffraction), ainsi que des analyses fines par microscopie électronique en transmission, pourront également être envisagées.
- Développer un essai mécanique sous chargement cathodique pour caractériser la sensibilité à l'hydrogène des différentes parties de la jonction. On pourra par exemple envisager un essai de flexion sur éprouvette entaillée, l'entaille étant positionnée à différents endroits selon la partie que l'on souhaite solliciter (couche de nickel, couche de titane, interface nickel-titane, etc.).
- Evaluer la sensibilité à l'hydrogène de la jonction mixte. Pour ce faire, la méthodologie précédemment développée sera mise en oeuvre. On procèdera par comparaison entre essais sous chargement cathodique et sous air. Le rôle des interfaces, et des phases intermétalliques éventuellement présentes, dans la propagation de la fissure fera l'objet d'une attention particulière.
Le poste est basé sur le campus de Saint-Étienne.
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