La révision de l'état des lieux des masses d'eau souterraine du Bassin Guadeloupe de 2025 permet de mettre en évidence des évolutions dans l'évaluation de l'état des masses d'eau souterraine.
En effet, il convient de souligner le fait que, outre la possibilité d'une évolution effective des pressions et de l'état des milieux, une évolution des résultats d'évaluation peut dans certains cas être due simplement à l'amélioration générale des connaissances : meilleure connaissance des pressions, de l'état du milieu (jeux de données plus complets, jeu d'indices plus complet et amélioré), des relations entre les pressions et leurs impacts sur l'état des milieux.
Un accent particulier sera mis sur l'appréciation de l'équilibre ou le déséquilibre entre les prélèvements et le renouvellement des masses d'eau souterraine :
- Essentiellement sur la base d'une analyse des tendances piézométriques en ayant bien pris soin de « débruiter » pour les systèmes aquifères libres les évolutions piézométriques observées des variations induites par les grandes fluctuations pluviométriques (et donc de recharge) interannuelles ;
- Mais aussi sur la constatation d'une diminution significative des débits d'étiage des cours d'eau et des sources ou l'apparition d'assecs de plus en plus fréquents et concernant des biefs de plus en plus longs en lien avec l'augmentation des prélèvements ;
- Sur le constat de la dégradation ou de la réduction significative de l'emprise des zones humides en liaison avec la diminution des apports d'eaux souterraines par suite de l'augmentation des prélèvements ;
- Sur la tendance continue à la hausse de la salinité dans la frange littorale traduisant la progression du biseau salé sous l'influence d'une surexploitation de la ressource et de l'accroissement des prélèvements.
Le « débruitage » des chroniques piézométriques consiste à séparer la partie de l'évolution des niveaux induite par les seules variations climatiques interannuelles de la partie de l'évolution effectivement induite par les actions anthropiques. Ceci est d'autant plus nécessaire que la série piézométrique utilisée est courte et que la « mémoire » des entités aquifères concernées est grande. En pratique, cela pourra se faire :
- En comparant de longues séries piézométriques régionales réputées peu ou pas influencées par les pompages avec les séries piézométriques à étudier ;
- En l'absence de longues chroniques piézométriques non influencées par développement d'un outil.
Stage en fin d'études : (master, ingénieur) : Master 2
Niveau d'études requis : Bac+5
Durée du stage : 6 mois
Période de stage : de janvier/juin ou février/août 2025
Le poste est à pourvoir au 20/01/2025.
Votre lettre de motivation en langue française et un CV sont à adresser jusqu'au 16/12/2024.
Vous mobiliserez les compétences et les qualités suivantes :
- Hydrogéologie quantitative ;
- Hydrogéochimie ;
- Expérience souhaitée dans la gestion des bases de données ;
- Pratique d'un SIG ;
- Connaissances réglementaires sur la DCE ;
- Connaissances en Python appréciées.
Le ou la stagiaire devra réunir les qualités suivantes : goût pour le terrain, esprit d'équipe, adaptabilité, organisation, aisance orale, autonomie et esprit d'initiative et de synthèse.
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