Accueilli(e) au sein des laboratoires: DYNAFOR (PR C. Dumat) & LIPME (CR M. Hanemian) ; ED SEVAB
Vous serez plus particulièrement en charge de:
Pour affronter les changements globaux et les renforcements réglementaires français “santé-environnement”, les agriculteurs, les jardiniers et les scientifiques recherchent des solutions pour produire plus durablement au bénéfice de la santé globale. Or,l’agroécologie répond à ces problématiques en stimulant les régulations naturelles favorables auxservices écosystémiques (SE), en particulier grâce à la diversification végétale. Les Associations de Plantes Potagères (APP), pratiques agroécologiques développées dans des jardins et enAgriculture (péri)Urbaine (AU), concilient rendement élevé et biocontrôle. Mais des verrous scientifiques, agronomiques et sociaux ralentissent leur adoption par les agriculteurs. La diversification végétale dans les systèmes agricoles est un levier pour la transition agroécologique, car elle favorise la biodiversité et les SE associés5, la santé des cultures et des rendements élevés et stables8–11. Elle s'opère à différentes échelles spatiales (parcelle, exploitation, paysage) et temporelles (chevauchement des cultures, rotations, couverts d’interculture). Dans la parcelle, elle s’organise au niveau intraspécifique (mélanges variétaux) ou interspécifique (mélanges de cultures) et favorise le contrôle des bioagresseurs11: flore adventice, insectes ravageurs, microorganismes pathogènes. Cependant, peu de données scientifiques (aspects agronomiques, rentabilité économique, temps de travail…) concernent les associations de cultures, en particulier les APP en zone tempérée12, ce qui génère de l’incertitude et défavorise leur mise en œuvre5,13. Par ailleurs, les effets bénéfiques des associations de cultures sont sous-estimés puisque les essais qui existent sont principalement réalisés en grandes cultures conventionnelles qui utilisent déjà des pesticides pour contrôler les bioagresseurs et des engrais de synthèse pour favoriser la croissance. De plus, le lien de causalité est rarement établi entre SE et diversification végétale5. Enfin, la généricité des résultats est faible, car les SE rendus par la diversification sont influencés par les conditions environnementales et les pratiques agricoles. C’est pourquoi, les études systémiques intégrant les facteurs abiotiques et biotiques(microfaune, microbiote…) sont nécessaires pour établir les liens de causalité entre les bioagresseurs, les dégâts sur les cultures et les rendements selon la diversification végétale, ceci afin d’améliorer la compréhension des mécanismes et la généricité des résultats.
Le schéma conceptuel présente les acteurs engagés dans le projet de recherche «CoCultures» financé l’Université de Toulouse et l’INRAE, auquel le doctorant sera intégré.
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