Le chercheur postdoctoral / La chercheuse postdoctorale se concentrera sur la simulation de structures de nanoalliages afin de créer une base de données destinée à la caractérisation des matériaux. Ses missions principales consisteront à réaliser des simulations de dynamique moléculaire et Monte Carlo pour modéliser des nanoalliages sous diverses conditions thermodynamiques et expérimentales, à paramétrer les potentiels interatomiques, et à incorporer les interactions avec le substrat afin de s'aligner sur les scénarios de synthèse.
Il / Elle devra concevoir et exécuter des flux de travail de simulation, gérer les tâches de calcul sur des plateformes de calcul haute performance (HPC), et compiler une base de données standardisée conforme aux principes FAIR (Facile à trouver, Accessible, Interopérable, Réutilisable). Cette base de données servira de support aux applications d'apprentissage automatique pour l'analyse d'images de microscopie électronique de nanoalliages.
Activités
Modéliser les interactions entre nanoalliages et substrats de carbone pour refléter les conditions expérimentales, en incorporant les effets du substrat en utilisant une combinaison des potentiels TB-SMA et Tersoff.
Effectuer des simulations atomistiques (dynamique moléculaire et Monte Carlo) afin de générer des configurations structurales de nanoalliages diverses et réalistes.
Mettre en place et gérer des pipelines de calcul pour générer des images réalistes de microscopie électronique (HRTEM et STEM-HAADF) a partir des simulations atomistiques.
Créer, organiser et gérer les grands jeux de données (structures simulées et images correspondantes) nécessaires pour l'entraînement et la validation des modèles d'apprentissage profond (DL).
Travailler en étroite collaboration avec les membres du groupe nanostructures du laboratoire ICMN ou des collaborateurs externes.
Communiquer l'avancement et les résultats de la recherche par le biais de rapports réguliers, la participation aux réunions de groupe et séminaires, la rédaction d'articles scientifiques pour des revues a comité de lecture, et des présentations lors de conférences nationales/internationales.
Compétences
Expertise en dynamique moléculaire et simulations Monte Carlo (maîtrise experte requise).
Solide compréhension des potentiels interatomiques, notamment des méthodes des liaisons fortes (maîtrise avancée requise).
Expérience ou familiarité avec les méthodes de simulation d'images de microscopie électronique, telles que les techniques multi-couches (préférable/un atout, niveau intermédiaire).
Maîtrise de Python pour l'écriture de scripts, l'analyse de données et l'automatisation (maîtrise avancée requise).
Contexte de travail
L’ICMN UMR 7374 (Interfaces, Confinement, Matériaux et Nanostructures) est un laboratoire mixte de recherche de l’université d’Orléans et de l’institut de physique du CNRS (INP) et de l’institut de Chimie en secondaire, spécialisé dans les matériaux innovants.
Les activités de l’ICMN (Interfaces, Confinement, Matériaux et Nanostructures) se situent au carrefour de la physique et de la chimie. Elles concernent l’étude des matériaux nanostructurés, des milieux confinés où la grande proportion d’interfaces et la quantité finie de matière sont à l’origine de propriétés remarquables. Les systèmes étudiés ont pour point commun de présenter des hétérogénéités à l’échelle nanométrique et d’être le plus souvent organisés à différentes échelles de taille. Ils présentent à la fois une grande diversité de formes (nanoparticules, milieux poreux, fluides confinés, colloïdes, multimatériaux, milieux auto-organisés) et de compositions (carbone, alliages métalliques, oxydes, argiles, polymères).
Le laboratoire élabore et caractérise ces matériaux, dont nous cherchons à comprendre et contrôler leur architecture (structure, organisation, nanostructuration, porosité) et leur physico-chimie de surface/interface (fonctionnalisation, topographie) de façon à moduler ou optimiser leurs propriétés. La structure hétérogène et complexe des milieux étudiés nécessite le développement d’approches qui ciblent les échelles intermédiaires de la matière, entre le nanomètre et le micromètre, par des outils à la fois expérimentaux de synthèse et de caractérisation souvent in situ voire operando (de laboratoire et Synchrotron) et de modélisation (Monte Carlo, dynamique moléculaire et brownienne, machine learning), permettant le plus souvent possible une investigation résolue spatialement et temporellement dans un environnement réel ou contrôlé.
Le projet s'insère dans "l'Axe Nanostructures".
L’ICMN UMR 7374 (Interfaces, Confinement, Matériaux et Nanostructures) est un laboratoire mixte de recherche de l’université d’Orléans et de l’institut de physique du CNRS (INP) et de l’institut de Chimie en secondaire, spécialisé dans les matériaux innovants.
Les activités de l’ICMN (Interfaces, Confinement, Matériaux et Nanostructures) se situent au carrefour de la physique et de la chimie. Elles concernent l’étude des matériaux nanostructurés, des milieux confinés où la grande proportion d’interfaces et la quantité finie de matière sont à l’origine de propriétés remarquables. Les systèmes étudiés ont pour point commun de présenter des hétérogénéités à l’échelle nanométrique et d’être le plus souvent organisés à différentes échelles de taille. Ils présentent à la fois une grande diversité de formes (nanoparticules, milieux poreux, fluides confinés, colloïdes, multimatériaux, milieux auto-organisés) et de compositions (carbone, alliages métalliques, oxydes, argiles, polymères).
Le laboratoire élabore et caractérise ces matériaux, dont nous cherchons à comprendre et contrôler leur architecture (structure, organisation, nanostructuration, porosité) et leur physico-chimie de surface/interface (fonctionnalisation, topographie) de façon à moduler ou optimiser leurs propriétés. La structure hétérogène et complexe des milieux étudiés nécessite le développement d’approches qui ciblent les échelles intermédiaires de la matière, entre le nanomètre et le micromètre, par des outils à la fois expérimentaux de synthèse et de caractérisation souvent in situ voire operando (de laboratoire et Synchrotron) et de modélisation (Monte Carlo, dynamique moléculaire et brownienne, machine learning), permettant le plus souvent possible une investigation résolue spatialement et temporellement dans un environnement réel ou contrôlé.
Le projet s'insère dans "l'Axe Nanostructures".
Contraintes et risques
Travail sur ordinateur
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