Le réchauffement de l’océan (en particulier de sa surface) affecte les différents flux d’eau et d’énergie de la Terre qui influencent en retour le bilan radiatif au sommet de l’atmosphère. C’est ce qu’on appelle la réponse radiative de la Terre. La réponse radiative de la Terre détermine l’évolution dans le temps du changement climatique ainsi que son amplitude à l’équilibre. Le rôle exact joué par le réchauffement de l’océan dans la réponse radiative globale reste néanmoins difficile à établir et à quantifier parce que la distribution de la chaleur dans l’océan entre les couches de surface, qui interagissent directement avec l’atmosphère, et les couches profondes est mal connue aux échelles mensuelles à séculaire (faute d’observations in-situ suffisamment résolues dans le temps et l’espace -en particulier en profondeur-). On dispose depuis une vingtaine d’années de mesures in-situ des températures de l’océan jusqu’à 2000m de profondeur avec le réseau de profileurs ARGO et de mesures de l’expansion thermique de l’océan par altimétrie radar et la gravimétrie spatiale qui, combinées ensemble, pourraient donner une estimation du contenu en chaleur de l’océan à haute résolution temporelle et spatiale (en particulier en profondeur).
L’objectif de ce travail sera de développer une estimation du contenu en chaleur de l’océan à haute résolution temporelle et spatiale (en particulier sur la profondeur) à partir des observations ARGO, altimétrie radar et gravimétrie spatiale.
Activités
-Collecter les données ARGO et évaluer leur qualité par comparaison avec les données d’altimétrie radar et de gravimétrie spatiale.
-Développer une méthodes d’interpolation spatiale horizontale des données ARGO à toutes les profondeurs, par les données d’altimétrie radar et de gravimétrie spatiale pour l’estimation du contenu en chaleur de l’océan. On testera deux approches : la première utilisera une technique inverse d’interpolation optimale, et la seconde une approche par intelligence artificielle
- Déterminer, à partir de chacune des deux méthodes, une estimation du contenu en chaleur de l’océan dans différentes couches successives de l’océan en coordonnées de densité .
- Comparer cette estimation avec d’autres estimations de la littérature
Compétences
Savoir, connaissances:
Etre titulaire d’un master en science ou d’un diplôme d’ingénieur ou équivalent. Bien connaitre la physique du changement climatique
Savoir Faire:
Savoir coder des programmes informatiques (de préférence en Python avec xarray et DASK)
Savoir parler et écrire en anglais
Savoir être:
Savoir travailler en équipe
Savoir présenter ses résultats et communiquer
Contexte de travail
Le poste se situe au sein de l’équipe EMC2 (Energie Masse et Changement Climatique) du Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiale (LEGOS). Le LEGOS est une unité mixte de recherche UPS, CNES, CNRS, IRD comprenant 130 agents. Le champ scientifique de recherche et d’enseignement du LEGOS inclut l’océanographie et le cycle de l’eau au sens large, avec la physique des composantes océanique, hydrologique, cryosphérique et atmosphérique, dont ses composantes côtières d’une part et climatique d’autre part, ainsi que la biogéochimie et la géochimie marines.
Le poste se situe au sein de l’équipe EMC2 (Energie Masse et Changement Climatique) du Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiale (LEGOS). Le LEGOS est une unité mixte de recherche UPS, CNES, CNRS, IRD comprenant 130 agents. Le champ scientifique de recherche et d’enseignement du LEGOS inclut l’océanographie et le cycle de l’eau au sens large, avec la physique des composantes océanique, hydrologique, cryosphérique et atmosphérique, dont ses composantes côtières d’une part et climatique d’autre part, ainsi que la biogéochimie et la géochimie marines.
Contraintes et risques
Ce poste ne présente pas de risques spécifiques
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