Procédure d’analyse de risques : compatibilité électromagnétiques des dispositifs implantables cardiaques en environnement professionnel (h/f)

Informations générales

Intitulé de l'offre : Procédure d’analyse de risques : compatibilité électromagnétiques des dispositifs implantables cardiaques en environnement professionnel (H/F)
Référence : UMR7198-MELDOG-006
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : NANCY
Date de publication : jeudi 28 novembre 2024
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 4 mois
Date d'embauche prévue : 16 janvier 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 3021.5
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 8 - Micro et nanotechnologies, micro et nanosystèmes, photonique, électronique, électromagnétisme, énergie électrique

Missions

Les environnements électromagnétiques concernent aussi bien le grand public que les professionnels. Pour ces deux catégories, se pose pour les personnes porteuses d’un implant médical la question du comportement de leur dispositif en environnement électromagnétique. C’est notamment le cas pour les implants cardiaques qui sont actuellement les dispositifs implantés les plus nombreux dans tous les pays. La directive Européenne 2013/UE/35 classe les travailleurs implantés en travailleurs à risque particulier.
La possibilité pour un employé ayant subi l’implantation d’un dispositif médical actif de retourner à un poste de travail exposé à des sources de champs électromagnétiques nécessite une approche collégiale intégrant plusieurs acteurs (médecin du travail, médecin spécialiste de l’implant considéré, le fabricant de l’implant, l’organisme de mesure…) pour une évaluation des risques associant compétences techniques et médicales.
Dans le cadre du CENELEC, des normes ont ainsi été publiées (série 50527) précisant la démarche d’évaluation des risques pour les travailleurs porteurs d’implants médicaux actifs. C’est ainsi par exemple que la 50527-2 a été déclinée en deux normes portant sur les stimulateurs cardiaques (50527-2-1) et sur les défibrillateurs cardiaques (50527-2-2).
Les procédures développées dans ces normes sont basées sur plusieurs approches possibles d’évaluation des interactions électromagnétiques : modélisation numérique, simulation informatique, simulation expérimentale in vitro ou études cliniques.
L’Institut Jean Lamour a développé plusieurs travaux et quatre thèses ont fait l’objet de publications sur le sujet. Ce projet, en collaboration avec un partenaire industriel, vise à caractériser le comportement des CIEDs dans un champ magnétique de haute intensité à la fréquence industrielle (50/60 Hz) à l'aide d'un système électronique dédié. Pour simuler les conditions d'exposition professionnelle, plusieurs aspects clés seront abordés, notamment la génération des champs magnétiques de haute intensité, la quantification des IEMs ou l’identification des dysfonctionnements des implants cardiaques.

Activités

Dans ce cadre, le post doctorant recherché sera notamment amené à poursuivre des travaux complémentaires :
1. Concevoir et mettre en œuvre un système électronique de mesure pour évaluer l'impact des IEM sur les implants cardiaques exposés à des champs magnétiques de haute intensité.
2. Caractériser les facteurs influençant les IEM dans les environnements professionnels par modélisation et simulation numériques.
3. Concevoir et réaliser des mesures et essais sur des implants cardiaques.

Compétences

Le candidat devra être titulaire d'un doctorat en électronique. Une connaissance approfondie des des champs électromagnétiques en particulier la compatibilité des dispositifs électroniques est indispensable. La maîtrise de la modélisation et de la simulation par méthode des éléments finis, telle que les logiciels CST et/ou COMSOL, est requise. Une expertise solide en conception et mise en œuvre de systèmes électroniques de mesure est également nécessaire. Le candidat doit posséder de solides compétences en autonomie et critique scientifiques en vue d’ identifier et résoudre des problèmes complexes.
Une bonne maîtrise de l’anglais, tant à l’écrit qu’à l’oral, est indispensable.

Contexte de travail

L'Institut Jean Lamour (IJL) est une unité mixte de recherche du CNRS et de l'Université de Lorraine. Il est rattaché à l'Institut de Chimie du CNRS. Spécialisé en science et ingénierie des matériaux et des procédés, il couvre les champs suivants : matériaux, métallurgie, plasmas, surfaces, nanomatériaux, électronique. L'IJL compte 263 permanents (30 chercheurs, 134 enseignants-chercheurs, 99 IT-BIATSS) et 394 non-permanents (182 doctorants, 62 post-doctorants / chercheurs contractuels et plus de 150 stagiaires), de 45 nationalités différentes. Il collabore avec plus de 150 partenaires industriels et ses collaborations académiques se déploient dans une trentaine de pays. Son parc instrumental exceptionnel est réparti sur 4 sites dont le principal est situé sur le campus Artem à Nancy. L'étude sera réalisée au sein de l'équipe Mesures et Architectures Electroniques.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

Le poste est situé dans un secteur lié à la protection du potentiel scientifique et technique (Zone à Régime Restrictif). Il exige donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.