Développer des méthodes d’analyse conjointe en muographie appliquée aux problèmes de géologie de proche surface, d’hydrologie et de volcanologie. Le travail consiste en une analyse de données de muographie acquises sur différents champs d’expériences, au Kénya, en Polynésie Française et en Guadeloupe. Il s’inscrit dans le cadre des projets WATCH (Assessment of WAter resources from muon Tomography in the Chyulu Hills) et CESAR (Caractérisation par muographiE et reconnaiSsAnce géophysique de la vulnéRabilité au glissement de terrain : cas d'étude à Tahiti (PF)), financés et/ou labellisés par la Mission pour les Initiatives Transverses Interdisciplinaires (MITI) du CNRS.
Le travail pourra aboutir sur le développement de suite logicielle de simulation puis de traitement de données, impliquant des techniques de machine learning, ainsi qu’une participation active à la prise de données des détecteurs déployés sur site.
Activités
- Analyse de données de physique des particules appliquée à la muographie : filtrage, reconstruction d’événements, validation, stockage de jeux de données certifiées ;
- Mise en place d’un modèle de simulation de la situation expérimentale (problème direct) incluant une simulation Monte-Carlo du détecteur, du flux de particules incidentes sur la cible et des interactions particules-matière ;
- Résolution d’un problème inverse et génération des images tomographiques, en fonction du temps, de la cible étudiée ;
- Participation aux calibrations des détecteurs sur site et/ou à leur amélioration.
Compétences
Docteur en physique des particules ou en géophysique, avec un profil de data analyst, ayant déjà conçu des programmes de simulation par méthodes Monte Carlo et/ou des programmes d’analyse de données par résolution de problème inverse. La maîtrise des techniques de machine learning est un plus. Une expérience en physique des détecteurs de particules est nécessaire. Une connaissance en muographie et/ou en géophysique est appréciée également. Étudiants internationaux bienvenus.
Contexte de travail
Le candidat travaillera à l’IP2I, un bureau sera mis à sa disposition. Il accédera à tous les services communs du laboratoire et aux ressources spécifiques de l’équipe pour mener à bien sa mission. En particulier cela concerne les serveurs locaux de calcul et les zones de stockage des données que le candidat aura à analyser.
La mission prévoit également des déplacements sur site expérimental, à l’étranger (Kénya, Polynésie Française et Guadeloupe, suivant les nécessités des programmes de recherche), sans que cela ne soit obligatoire ni garanti. Lorsque une telle mission s’effectue dans un pays étiqueté « à risques », elle doit suivre l’ensemble des procédures en vigueur et la validation par le FSD des 2 tutelles du laboratoire.
L’équipe d’accueil avec laquelle le candidat devra collaborer est composée de :
- Jacques Marteau (IP2I, PR UCBL),
- Jean-Christophe Ianigro (IP2I, IR CNRS),
- Alistair Boyle, Davide Caiulo, Fabio Dogliotti (MUODIM, start-up hébergée à l’IP2I),
- Marina Rosas-Carbajal (IPGP, CR CNRS) pour les applications sur les volcans, notamment l’analyse des données des la Soufrière de Guadeloupe.
Le candidat travaillera à l’IP2I, un bureau sera mis à sa disposition. Il accédera à tous les services communs du laboratoire et aux ressources spécifiques de l’équipe pour mener à bien sa mission. En particulier cela concerne les serveurs locaux de calcul et les zones de stockage des données que le candidat aura à analyser.
La mission prévoit également des déplacements sur site expérimental, à l’étranger (Kénya, Polynésie Française et Guadeloupe, suivant les nécessités des programmes de recherche), sans que cela ne soit obligatoire ni garanti. Lorsque une telle mission s’effectue dans un pays étiqueté « à risques », elle doit suivre l’ensemble des procédures en vigueur et la validation par le FSD des 2 tutelles du laboratoire.
L’équipe d’accueil avec laquelle le candidat devra collaborer est composée de :
- Jacques Marteau (IP2I, PR UCBL),
- Jean-Christophe Ianigro (IP2I, IR CNRS),
- Alistair Boyle, Davide Caiulo, Fabio Dogliotti (MUODIM, start-up hébergée à l’IP2I),
- Marina Rosas-Carbajal (IPGP, CR CNRS) pour les applications sur les volcans, notamment l’analyse des données des la Soufrière de Guadeloupe.
Contraintes et risques
Le travail d’analyse au laboratoire ne comporte aucune contrainte ni aucun risque particulier, autres que ceux liés à l’utilisation normale d’un poste de travail informatique.
Le candidat devra être sur son lieu de travail, physiquement au moins 4 jours par semaine. Une possibilité d’un jour de télétravail est laissée à l’appréciation du responsable d’équipe, dans la mesure où cette disposition ne remet pas en question l’exécution de la mission.
Les éventuelles missions de terrain peuvent comporter des risques liés à la manipulation de matériel scientifique (détecteurs de particules) sur des sites extérieurs exposés. Dans ce cas les consignes validées par le FSD doivent être suivies à la lettre.
Le travail d’analyse au laboratoire ne comporte aucune contrainte ni aucun risque particulier, autres que ceux liés à l’utilisation normale d’un poste de travail informatique.
Le candidat devra être sur son lieu de travail, physiquement au moins 4 jours par semaine. Une possibilité d’un jour de télétravail est laissée à l’appréciation du responsable d’équipe, dans la mesure où cette disposition ne remet pas en question l’exécution de la mission.
Les éventuelles missions de terrain peuvent comporter des risques liés à la manipulation de matériel scientifique (détecteurs de particules) sur des sites extérieurs exposés. Dans ce cas les consignes validées par le FSD doivent être suivies à la lettre.
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