Retour à la liste des résultats
Présentation INRAE
L'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l'animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes. Environnement de travail, missions et activités
CONTEXTE : le Post doctorant contribuera à la Tâche 1 du projet GARDENS qui vise à co- construire, avec les producteurs intéressés, une évaluation agroécologique des innovations agricoles, en particulier celles issues des Nouvelles Technologies Génomiques qui seront proposées par les autres tâches du Projet GARDENS.
Il sera acceuilli dans l'unité du SADAPT, à laquelle appartiennent les deux co-responsables de la tâche 1 du projet, Geneviève Teil et Sophie Allain, composée également de Véronique Chable, tous checheurs INRAE, et Claire Damesin de l'Université Paris Saclay.
OBJECTIFS DU STAGE :- Apprendre à animer une tâche de programme de recherche
- Pratiquer les sciences participatives
- Faire de la recherche en situation de controverse aigüe
- Mieux connaître les impératifs et contraintes de l'agroécologie et des sciences génomiques
PROGRAMME DU STAGE :
L'agroécologie, au sens où elle est entendue dans la tâche 1 du projet GARDENS, propose une vision alternative de l'agriculture : à l'idée de favoriser le développement de plantes d'intérêt dans un environnement contrôlé ou contrôlable, elle oppose celle de piloter l'écosystème au sein duquel s'intègrent les activités agricoles.
La première, que l'on peut appeler vision développementale, se centre sur un objet précis, une plante d'intérêt à laquelle sont fournies des ressources lui permettant de se développer, et qui génère des produits pour l'agriculteur qui la cultive. Elle a pour intérêt majeur de faciliter l'articulation avec la gestion et la comptabilité d'entreprise, notamment via la notion de rentabilité.
Le focus de cette approche sur la plante et ses ressources pour le développement conduit à délimiter un « contexte » ou « environnement » neutre ou passif. Au fil du XXe siècle, ce découpage plante, ressource, environnement s'est un peu complexifié : les ressources nécessaires au développement se sont enrichies, et les sous-produits du développement des plantes, les polluants notamment, ont contribué à questionner la « passivité » de l'environnement, mais sans introduire de changement radical dans le schéma d'analyse. L'agriculteur est resté le principal pourvoyeur de ressources à la plante d'intérêt, le seul à décider aussi des objectifs de production à poursuivre.
La seconde démarche au contraire, propose de substituer à ce schéma d'analyse assez linéaire d'optimisation de la production, une vision écosystémique où la distinction entre les ressources et l'environnement n'est plus possible du fait de la complexité des interactions à prendre en compte. L'agriculteur n'est plus le seul opérateur du développement des plantes, il le fait de concert avec les multiples autres acteurs de l'écosystème agricole. Les indicateurs classiques d'appréciation de l'activité agricole, l'optimisation rendement/coûts notamment, deviennent impossibles à utiliser. Et ceux dont on dispose aujourd'hui proposent des visions très partielles du fonctionnement des écosystèmes : flux carbone, azote, phosphore, eau, gènes Ceux qui adoptent une vision plus globale : santé, équilibre, résilience, diversité, prospérité ne sont pas toujours aisés à expliciter et évaluer.
RESULTATS ATTENDUS :
L'étude à laquelle le candidat participera s'appuiera sur des entretiens et discussions ouvertes avec les parties prenantes liées à l'agroécologie. Elle visera à répondre aux questions suivantes : quelles innovations techniques peuvent contribuer à la prospérité d'un écosystème agricole ? Comment les évaluer ? Quelles contraintes l'agroécologiques, au sens ci-dessus, ces innovations doivent elles respecter pour être acceptables ?
La personne recruter devra :
- Organiser une veille des événements et publications sur le sujet des Nouvelles Techniques Génomiques, tout particulièrement lorsqu'ils touchent aux agroécologies, en étant particulièrement attentif aux arguments et controverses existant dans ce domaine
- Organiser des recherches de terrain et participatives,
- Contribuer à l'analyse des données recueillies au cours d'une campagne d'entretiens,
- Rédiger les documents d'avancement de la Tâche 1,
- Contribuer à construire l'évaluation agroécologique des innovations issues de
Nouvelles Techniques Génomiques.
Formations et compétences recherchées
Doctorat/Ingénieur grandes écoles
PROFIL RECHERCHE
- Une formation d'écologue intéressé par l'agriculture ou vice versa, d'agronome intéressé par l'agroécologie dans son acception « profonde ». Elle doit avoir une bonne connaissance des indicateurs ou critères permettant d'évaluer la résilience, la « santé » ou le bon fonctionnement d'un écosystème, savoir les expliciter, utiliser ou rendre opérationnels. Elle doit aussi avoir une expérience de l'enquête de terrain, avec des entretiens réalisés auprès d'agriculteurs par exemple. Tout en respectant une certaine distance critique, elle devra être très à l'écoute et respectueuse des propositions des personnes interrogées. Quid de la géographie ?
- Une formation de sociologie pragmatique, de sociologie des controverses, de sociologie des sciences et des techniques (STS) ou de sociologie de l'action collective ou encore de philosophe ou géographe connaissant l'analyse des controverses et ayant déjà une expérience en matière agricole, ou de techniques génomiques. Une bonne connaissance de l'écologie sera très appréciée.
Dans les deux cas les candidats devront être ouverts aux sciences participatives
Votre qualité de vie à INRAE
En rejoignant INRAE, vous bénéficiez (selon le type de contrat et sa durée) :
- Jusqu'à 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
- D'un soutien à la parentalité : CESU garde d'enfants, prestations pour les loisirs ;
- De dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
- D'un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
- De prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
- D'activités sportives et culturelles ;
- D'une restauration collective.
Modalités pour postuler
J'envoie mon CV et ma lettre de motivation
Les personnes accueillies à INRAE, établissement public de recherche, sont soumises aux dispositions du Code de la fonction publique notamment en ce qui concerne l'obligation de neutralité et le respect du principe de laïcité. A ce titre, dans l'exercice de leurs fonctions, qu'elles soient ou non au contact du public, elles ne doivent pas manifester leurs convictions, par leur comportement ou leur tenue, qu'elles soient religieuses, philosophiques ou politiques. > En savoir plus : site fonction publique.gouv.fr
En cliquant sur "JE DÉPOSE MON CV", vous acceptez nos CGU et déclarez avoir pris connaissance de la politique de protection des données du site jobijoba.com.